Le canton Dandji qui englobe les sous-préfectures d’Ayamé, Yaou et Bianouan constituent les principaux théâtres de conflits fonciers. C'est très souvent qu'on assiste à des cas de litiges aux contours quelquefois dévastateurs. Faisant de la contrée, une poudrière sociale.


Le dernier cas fait état de l'opposition entre deux parties pourtant engagées dans le métayage. En effet, de son vivant, le père de E.B qui dispose de vastes étendues de forêts, en a cédé à son manœuvre pour la culture du vivrier. A la barre de la section du tribunal d'Aboisso le jeudi 4 juin 2015, le jeune E.B, lui aussi planteur, explique que c’est lorsque les ayants-droit ont réclamé au manœuvre de leur géniteur la parcelle qui lui a été prêtée, que les choses s’enveniment.

Vu que les adversaires de la fratrie que sont D.K et G.R opposent une fin de non recevoir à la requête de E.B et ses frères. Ces derniers vont saisir la brigade de gendarmerie d’Ayamé. Mais plusieurs convocations des gendarmes restent sans suite. C’est ainsi que le commandant de brigade fait accompagner ses hommes par quatre soldats Frci, constamment en faction dans la zone. Ce, pour ramener à lui le principal mis en cause. Mais une fois sur les lieux, les soldats sont encerclés par une centaine d’hommes munis, dit-on, de flèches et d’armes à feu. En furie, ces individus désarment les éléments des Frci, non sans les passer à tabac. Quant à E.B le principal plaignant, il est solidement ligoté et battu à sang. Sa mâchoire est même brisée et il perd six dents. Un de ses ami, également planteur du nom de Tra B. qui va à sa rescousse, n’est pas épargné. Des coups, il en reçoit à profusion, au point que lui aussi voit sa bouche désormais orpheline de deux dents. Il faut l’intervention de l’escadron mobile de gendarmerie d’Aboisso, pour voir leur calvaire prendre fin.

Convoqués par le tribunal à plusieurs reprises, les instigateurs de l’assaut sanglant sur le campement n’ont jusque-là pas daigné répondre. Affaire à suivre donc.

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