Jusque là, les causes de ce feu vorace ne sont pas encore élucidées.
Qu’à cela ne tienne, des sources concordantes signalent qu’il s’agit d’un dépôt du carburant qui opère en violation de la loi. Et pourtant, la loi interdit de garder de produit lubrifiant notamment, l’essence compte tenu des risques auxquels, les habitants sont exposés.
A en croire les mêmes sources, au moins 100 fûts d’essence, destinés à la vente ont été consumés par ce feu qui a provoqué une fumée noire et opaque. Attirés par cette fumée qui allait en hauteur, les habitants de ce coin, se sont précipités pour éteindre ce feu. Malheureusement, le feu était d’une haute intensité.
Et d’ajouter que ce dépôt comptait près de 1000 fûts de carburant dont 170 chargés de l’essence. A la veille du drame, 65 fûts, ont quitté ce dépôt à destination de Tshikapa, dans le Kasaï- Occidental. Ce sont ces 100 fûts d’essence restants qui ont pris feu. « Si les fûts de gasoil n’étaient pas éloignés de ceux d’essence, le bilan aurait été trop lourd, même chez les voisins », a précisé la source.
Les camions anti-incendie de la police et ceux de la Tshangu, sont arrivés une heure après l’événement, juste au moment où, ces fûts d’essence étaient complètement consumés.
L’arrivée tardive de ces camions n’a pas étonné personne étant donné que c’est devenu une règle ou une tradition.
Cette situation doit interpeller les autorités à ne pas tolérer la vente du carburant dans des maisons habitables.
Ce, notamment le cas dans tout le quartier Mariano, tant du côté Kalamu à Kimbangu que du côté Ngiri-Ngiri et Kasa-Vubu sur Simba, Elengesa et Karthoum. L’Etat doit sévir de la manière la plus sévère pour éviter de tels incidents. Il faut signaler qu’un incident pareil c’était déjà produit à Mariano en 2010 et ayant fait plusieurs dégâts matériels dont une dizaine des maisons résidentielles incendiées.
Christine Ngalula