*Démarche interne. Vision louable et légitime. Le Dialogue est un lubrifiant pour le bon fonctionnement des institutions. D’ailleurs, il doit être permanent. Martin Kobler, ci-devant, Représentant Spécial de Ban Ki-Moon en RD. Congo, l’a si bien compris, lorsqu’intervenant à la traditionnelle conférence hebdomadaire, hier, au Quartier Général de la Monusco, il a salué les consultations engagées, depuis plus d’une semaine, par le Président de la République, M. Joseph Kabila Kabange, avec la classe politique congolaise, les forces vives de la nation et la communauté internationale. Toutefois, il ne peut, lui, à offrir ses bons offices que si et seulement si, les parties prenantes au processus électoral les lui demandaient. Et, dans ce cas, il agirait sur pied de la résolution 2211 du Conseil de sécurité de l’Onu qui, évidemment, circonscrit le cadre d’une telle mission, dans le cadre de la prévention des conflits. Ceci permettrait également de s’assurer du respect des règles de jeu, avant la tenue des élections apaisées en RD. Congo.

Pas de confusion. Kabila a les mains libres, pour mettre les congolais ensemble autour d’une table. Il en a, d’ailleurs, été encouragé hier, au Quartier Général de la Monusco, où Martin Kobler, le principal légat de Ban Ki-Moon en RD. Congo, se contentant de n’offrir ses bons offices, qu’en cas de nécessité, n’a vu aucun inconvénient dans les consultations engagées, il y a quelques jours, avec les acteurs politiques, toutes tendances confondues, les forces vives et, éventuellement, la communauté internationale. Mais, seulement, si cela s’avérait nécessaire, il le ferait en vertu des dispositions de la résolution 2211 de l’Onu et du respect de la constitutionnalité et du calendrier électoral, avec ses échéances prévues jusqu’en novembre 2016.

Initiative

Il y a hier, un peu de lumière sur la position de Martin Kobler concernant son vrai rôle dans l’organisation du Dialogue Congolais, tel que prévu dans la résolution 2211 du Conseil de Sécurité de l’Onu.

Finalement, à l’en croire, la Monusco salue l’initiative du Président de la République, Garant de l’unité de la Nation, à tenir les consultations avec les groupes sociaux, les églises, les Partis Politiques et la Communauté Internationale.

Quant aux bons offices de la Monusco, la réponse est simple. « Nous les avons offert, mais il faut avoir le consentement de deux parties », dixit M. Kobler qui en a profité, pour affirmer que sa structure ne peut, en aucun cas, imposer sa présence ou ses bons offices dans les affaires de la RD. Congo, à moins d’y être invité par toutes les parties en présence. «Nous sommes une mission impartiale. Mais, nous ne sommes pas neutres », a-t-il enchaîné, dans son allocution.

Constitutionnalité

Ainsi, les activités de la Monusco en République Démocratique du Congo se baseraient-elles, comme il fallait s’y attendre, sur la résolution 2211 et le principe sacro-saint du respect de la constitutionnalité et du calendrier électoral menant jusqu’ aux élections de novembre 2016.

Aux opposants qui réclament sa présence indispensable au Dialogue entre Congolais et sollicitent, par le fait même, un soutien de la part de la Monusco, Kobler s’est dit favorable, pourvu que la demande rencontre l’assentiment de deux parties.

En tout état de cause, il se tiendra, incessamment, une réunion, qui mettra face-à-face la Communauté Internationale et le Chef de l’Etat pour en discuter, selon le programme du Protocole d’Etat, à cet effet.

Réseau d’approvisionnement d’armes

Faisant l’objet de l’une des causes profondes de la guerre qui sévit dans l’Est de la RD. Congo, le réseau d’approvisionnement en Armes au même titre que la contrebande et les minerais doit, à tout prix, être éradiqué. La Monusco propose, par conséquent, de restaurer l’autorité de l’Etat, pour réduire l’influence funeste de ces groupes armés sur les populations civiles. Parallèlement, il faut, à tout prix, la bonne gouvernance, l’absence de la corruption et le contrôle des réseaux illégaux qui s’illustrent, impunément, dans le trafic et la circulation des armes aussi bien en RD. Congo que l’ensemble de la Région.

La Monusco va renforcer sa police. Elle plaide pour la poursuite de la collaboration et opérations conjointes avec les FARDC, sur terrain. Pour ce faire, elle maintiendrait un contact permanent avec le gouvernement national, l’Interpol et le comité de suivi sécuritaire Transfrontalier, vu que ces contrebandes s’entretiennent entre l’Est du pays et les pays voisins.

En conclusion, Kobler soutient que les organisateurs de l’instabilité qui règne à l’Est, constituent les tenants de ces contrebandes. Car, selon lui, ces instabilités chroniques leur permettent de bien évoluer dans la contrebande, les minerais et l’approvisionnement d’armes. Voilà pourquoi, l’union entre la Monusco et les Fardc est une nécessité, pour y mettre un terme.

La Pros.



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