Il en sera de même, partant de déclarations de Nairobi signées entre le Gouvernement et l’ex-rébellion du M23, du rapatriement des ex- rebelles cantonnés au Rwanda et en Ouganda.
François Muamba estime que la demande formulée par les Chefs d’Etat de la CIRGL, le 18 mai dernier, à Luanda, tombe à pic, en ce qu’il rassure qu’au plus tard, le mois d’août prochain, la RDC aurait eu à poser tous les actes qui permettraient justement de tirer un trait définitif comme souhaité par le rapport à Nairobi.
Toutefois, a-t-il reconnu, tous les ex-rebelles ne reviendraient en RDC. « Je suis en train de dire que tous ceux qui n’ont rien à se reprocher, en dehors des faits de guerre passés, et qui sont Congolais et souhaitent réellement passer à autre chose, en revenant dans leurs pays, ceux-là, nous voulons les encourager et créer des conditions avec tout le monde pour qu’il en soit ainsi.
Il a poursuivi en disant que ceux qui voudront bien rester à l’étranger, «c’est leur droit». Des Congolais réfugiés à l’extérieur, il y en a. Mais, insiste-t-il, « il faudrait en ce moment-là, qu’on arrête de dire qu’ils sont au Rwanda; qu’ils sont en Ouganda. Nairobi, d’ici fin août, ça sera terminé».
Sur le même chapitre, il a été signalé début févier 2015, à Kigali, la présence d’une délégation du Gouvernement congolais conduite par le Vice-ministre de la Défense nationale. Au terme de cette visite, un communiqué avait été signé avec les autorités rwandaises sur le rapatriement des ex-rebelles du M23. Au total, 453 ex-M23 qui avaient traversé la frontière, après leur défaite face aux FARDC en novembre 2013, ont été identifiés.
Eugène Khonde
