L’assainissement des sites des pêcheurs, communément appelés « Nganda » à Kinshasa, est une nécessité au regard de l’état dans lequel se trouve présentement leur environnement. Il est question de mettre en exergue des moyens tant matériels que financiers conséquents en vue d’assurer l’évacuation des ordures des produits de pêche et celles provenant des domiciles des pêcheurs, souvent déversées sur les plages.

Pour cela, la lutte contre la pollution et l’insalubrité du littoral dues à l’incivisme des populations fluviales ainsi que l’insécurité du littoral s’avèrent incontournables.

Le président de l’association des pêcheurs du site « ELITA » (A.P.E), Sylvain Mopepe Mbabu a affirmé dimanche à l’ACP, qu’il s‘agit des faits réels, ajoutant qu’en plus des ordures produites par les pêcheurs qui vivent dans ces campements, il y a d’autres facteurs responsables de la pollution et de l’insalubrité dans les sites des pêcheurs à Kinshasa.

Mopepe a cité à titre d’exemple les ordures provenant du fleuve et celles produites par l’activité pétrolière et la non existence des bacs à ordures dans les campements des pêcheurs ou d’autres moyens pouvant assurer l’évacuation de ces déchets. Par ailleurs, le président de l’APE estime que pour mieux sécuriser ces sites, il revient à l’autorité urbaine d’organiser le plus souvent des journées spéciales d’assainissement dans les sites et à envisager aussi la mise sur pied d’une brigade de police dans chaque site de manière à mieux sécuriser les personnes et leurs biens.

Le site « ELITA » compte 442 âmes dont 325 adultes de deux sexes et 117 enfants, filles et garçons confondus. Une ONG locale a construit une école, organisant les cycles maternel et primaire en faveur des familles de ces pêcheurs qui habitent depuis plusieurs années dans ce campement.



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