Le président de la Confédération africaine de football (CAF) et vice-président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Issa Hayatou, a affirmé n’avoir jamais été inquiété ni entendu dans le dossier de la corruption ayant conduit à la démission du président de la structure faîtière du football mondial, Joseph Sepp Blatter.


« J’ai appris cette nouvelle ce matin (lundi, ndlr). J’étais déjà à Paris quand on m’a dit que Rfi a déclaré que j’étais consigné en Suisse, que je ne devais pas sortir. Inutile de vous dire que depuis le mercredi 27 mai, quand il y a eu irruption de la police helvétique dans notre hôtel, je n’ai jamais été inquiété par qui que ce soit. Ni par les autorités politiques, ni par les autorités judiciaires, ni par la police helvétique. J’ai mené à bon port le programme que j’avais en partant d’ici et je suis en train de le respecter. Personne ne m’a rien dit, ni contacté pour des interrogatoires. Mais, à ma grande surprise, j’ai appris que j’étais interdit de sortir du territoire suisse parce que la police est venue me chercher et m’a entendu pendant neuf heures. Personne ne m’a entendu », a déclaré M. Hayatou à la CRTV et Cameroon Tribune, des médias locaux, à son retour à Yaoundé, au Cameroun, dans la soirée du lundi 1er juin 2015, en provenance de Zurich via Paris.

Si quelqu’un est corrompu, il ne peut venir le dire à quelqu’un d’autre. « Ce sont des histoires. Cela veut dire que je suis moi-même corrompu. De toutes les façons, ça ne m’étonne pas. Ça fait 20 ans qu’on m’accuse, surtout la presse camerounaise et anglaise. Ce sont les deux presses qui racontent des choses sur mon compte », a souligné le président de la CAF, en ajoutant, en ce qui concerne les conséquences : « Dire qu’elle (la FIFA) est intacte est un peu faux. Car, quand on vient à 6h du matin arrêter 10 d’entre vous, qui étaient dans leurs chambres, en train de dormir, avec tout le tapage médiatique connu par la suite, on ne peut pas dire que la FIFA n’est pas ébranlée. Mais elle est unie. La preuve, au congrès qui s’est bien passé, on a élu notre président. On a observé toutes les formalités requises pour ce congrès et rien ne s’est passé, en dehors du fait que des gens sont venus des Etats-Unis arrêter des Américains alors qu’on aurait pu les arrêter sur le continent américain. Il y a quelque chose qui surprend tout le monde. Pourquoi ne pas les arrêter sur le continent américain parce qu’ils sont venus de là ? Il y a une raison. »


A la question de savoir pourquoi le soutien de l’Afrique à Blatter, le vice-président de la FIFA a expliqué qu’il n’y avait que deux candidats et que M. Blatter remplissait mieux les conditions avec son expérience, alors que l’autre candidat a 39 ans et ne connaît pas sérieusement la maison, même si aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années.


Aussi, ce qui les a amenés à soutenir Sepp Blatter, c’est qu’il a vraiment aidé le continent africain par l’attribution de cette Coupe du monde 2010, par les différents stages qu’il a organisés, par les différentes installations sportives construites. « Tout ceci a amené le continent à adhérer à sa cause.


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