Plus rien ne va à l’Occ, Office congolais de contrôle. L’entreprise est au point mort, de sorte que la vie de la population rd-congolaise est en danger. L’œil de l’Etat pour le contrôle de la conformité des marchandises destinées à la consommation n’est plus à mesure d’assumer correctement sa mission. Il est pratiquement éteint. Et pour cause, l’actuel Directeur général aurait choisi de se comporter me un roitelet dans un territoire conquis. Lui qui connaît tout aurait adopté une attitude qui lui donne le statut d’un Dg intouchable. Même ses collaborateurs nommés par décret présidentiel n’ont rien à dire devant ce petit monarque des temps modernes égaré dans un pays qui n’est pas un royaume. Du bas jusqu’au sommet de la pyramide, le mot d’ordre serait déjà connu : lui obéir de la tête aux pieds ou démissionner de l’Occ. Malheur aux récalcitrants qui encourraient les menaces des sanctions allant jusqu’à la révocation. On se croirait à l’époque de l’Etat indépendant du Congo où le Belge avait tous les droits et l’indigène tous les devoirs.

Les retombées du comportement monarchique de ce nouveau mandataire jadis simple archiviste à la Dgda, Direction des douanes et accises, avant sa nomination sont connues. Tenez ! A ce jour, le marché congolais est envahi par des poulets contaminés par le virus aviaire mortel pour l’homme en provenance de la Turquie. Les membres du personnel de l’Occ tellement démotivés par le traitement qu’ils subissent de la part du nouveau Dg auraient décidé de fermer l’œil à l’embarquement de cescontainers pleins de ces poulets infectés. L’alerte n’est venue que de l’Ambassade de Turquie en Rd-Congo pour dénoncer l’entrée des poulets de mauvaise qualité avec la complicité de Veritas, une maison mère de Bivac.

L’affaire prend une dimension tellement inquiétante que le ministre du Commerce extérieur aurait décidé de bloquer toutes les importations des volailles en provenance de la Turquie car ne sachant pas localiser la marchandise contaminée.

Où serait passé l’homme fort de l’Occ?

Au propre me au figuré, le Dg de l’Occ est aux aveux d’incapacité grave. La flagrance est totale et la seule sanction est connue à l’avance. La révocation pure et simple de ce mandataire à la base de la contamination d’une population déjà meurtrie par la misère et qui crie vengeance. La décision n’a pas de raison de tarder. A moins que ceux qui l’ont placé à la tête de l’Occ trouvent d’autres motifspour le maintenir à son poste en dépit de cette flagrance.
A se demander comment et pourquoi les services dont dispose la RdCongo, ce pays aux dimensions continentales, ne sont pas parvenus à empêcher la marchandise de mauvaise qualité d’entrer sur le territoire national ! Quelque part, on comprend bien que l’Occ est mal géré par un mandataire arrogant qui aurait me objectif de faire de cette entreprise un service de la Dgda, dont est issu ce Directeur général.

Que l’on sache, tout douanier ripoux a une certaine particularité : la magouille pour un enrichissement illicite. Et on ne comprend pas pourquoi on recourt aux douaniers pour gérer l’Occ depuis un certain temps. Le prédécesseur du nouveau est venu de la Dgda. Sa gestion était décriée au point que l’entreprise est dans les méandres de la mauvaise gestion. Alors que l’on s’attendait à la nomination d’un fils-maison pour sortir l’entreprise de l’ornière, contre toute attente, c’est un autre douanier, archiviste de surcroît, qui a été parachuté tambours battant et trompettes sonnantes à la tête de l’Occ. Pourquoi?

Question: Est-ce une façon pour le gouvernement de tuer l’Occ? La réponse est claire. L’Occ est appelé à disparaître car sinon comment peut-on expliquer cet empressement dans la nomination des mandataires qui ne viennent que de la Dgda et qui ne cessent de montrer leurs limites. On n’aurait pas tort de crier au crime.

Pour ne pas envenimer le climat déjà malsain au sein de cette entreprise, il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités en diligentant une enquête qui pourra certainement éventrer le boa. De cette façon, l’on arrêtera net les malveillances du nouveau Dg qui se permet déjà de se faire payer la prime de bilan pour un travail qu’il n’a jamais fait. Pourtant les Directeurs qui ont fait le gros du travail se tournent les pouces dans une galère que l’on peut facilement imaginer.

Alors qu’il a été autorisé à recourir aux découverts bancaires pour apurer les salaires des agents, le petit monarque des temps modernes n’a pas trouvé mieux que de payer les dettes de la SGS, Société générale de surveillance, au motif qu’il va se retrouver. Si ses prédécesseurs n’avaient aucune priorité pour payer les dettes de la SGS partie du territoire congolais depuis plus de 40 ans, pourquoi l’actuel Dg trouve mieux de sacrifier les agents au profit de cette entreprise partie depuis des années? Franchement, il y a anguille sous roche. Qu’on se le dise. Maintenir un tel mandataire à l’OCC équivaut à démontrer noir sur blanc que l’on n’aime pas la Rd-Congo et son peuple qui risque d’être décimée par le virus aviaire mortel pour l’homme.

La manchette





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