Selon ces rumeurs, en effet, quatre gouverneurs et l’ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat ainsi que des hauts fonctionnaires de l’Etat seraient au banc des accusés. On cite notamment, les Gouverneurs du Katanga, Moïse Katumbi ; de la Province du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji ; du Sud-Kivu, Marcelin Cishambo ; de la province du Kasaï-Occidental, Alex Kande ainsi que M. Gustave Beya Siku. La plainte a été déposée au Parquet Général de la République via Luzolo Bambi Lesa, conseiller spécial du Chef de l’Etat chargé de la Bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

Cette révélation de l’AFP a été rependue comme une trainée de poudre dans l’opinion laissant tout le monde perplexe quant à cet acte qu’aurait posé le Chef de l’Etat. A savoir, celui de poursuivre pour une première fois en justice toutes les personnes animées de mauvaise foi qui tirent l’Etat vers le bas afin de répondre de leurs actes. Dans l’opinion, les avis sont partagés. Une bonne frange de l’opinion soutient cette initiative de Joseph Kabila en qui, elle y voit la volonté de mettre un terme à l’impunité qui a élu domicile depuis des lustres dans le pays. D’autres, par contre, jugent cette action de ‘’deux poids deux mesures’’. Elle ne s’oriente que vers de personnes ciblées dès le départ notamment, celles qui nourrissent des ambitions pour prendre part à l’échéance présidentielle de 2016. La personne la mieux visée selon les partisans de cette théorie, n’est autre que le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui, depuis un certain temps, n’émet plus sur la même longueur d’onde que ses pairs de la MP. Pour d’autres encore, le Chef de l’Etat qui est garant du bon fonctionnement de l’Etat devrait en premier lieu suspendre toutes ces personnes soupçonnées au lieu de les laisser poursuivre avec leurs pratiques.

Julien Paluku parle de rumeurs

Il l’a dit à la presse, après le dépôt des conclusions des consultations provinciales auprès du Raïs par les gouverneurs. «Il y a une question qui circule, une pression sur internet, il y a une préoccupation des populations congolaises au sujet de nos collègues qui auraient été assignés en justice. En tant qu’homme politique, homme d’Etat, on ne peut pas se fier aux rumeurs. Il est inopportun de faire un commentaire sur des rumeurs», a-t-il déclaré aux côtés de ses collègues gouverneurs, au sortir de l’audience à leur accordée par le Chef de l’Etat.

Cédric Beya






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