Le message prononcé par le président américain au Kenya est destiné à tous les Etats et peuples du continent africain

En séjour le week-end dernier à Nairobi, capitale du Kenya, Barack Obama,le président des Etats-Unis d’Amérique, a prononcé un vibrant discours interpellateur à l’intention des Etats et peuples du continent africain par lequel il a rappelé que l’Afrique a toutes les chances de développer son économie et d’offrir une vie meilleure à ses nombreuses populations, mais c’est la corruption, toujours elle, qui freine son élan ! Obama a terminé sa brillante prestation par une exhortation qui doit avoir provoqué des sueurs froides chez plusieurs gouvernements africains en disant: «

La corruption est un boulet qui vous tire vers le bas…Les gens ordinaires (il voulait dire ici » le petit peuple « , » les gagne-petit « , » les pauvres » et autres laissés pour compte des communautés africains vivant sur le continent) doivent se lever et dire » TROP C’EST TROP « .
Appui à l’action de Luzolo Bambi…

Une plaie sociopolitique qui gangrène l’ensemble du Continent, la corruption concourt à 90% à l’aggravation de la pauvreté et de la misère des populations de la République Démocratique du Congo. On rappelle à ce sujet que dans ce pays, la corruption, sous sa forme ordinaire, fait perdre plus de 15 milliards de dollars américains par an au Trésor public, alors que son budget annuel se monte à hauteur de 8 milliards de dollars américains !

Persuadé bien tardivement que la corruption est un véritable fléau parmi tant d’autres qui consument le pays, les autorités de la RD Congo ont tenté de rattraper le temps perdu en mettant en place une structure chargée de réprimer la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme etc… placée sous la responsabilité de Luzolo Bambi, professeur d’université et ancien ministre en charge de la Justice !

Le professeur Luzolo Bambi est entré en fonction en sa qualité de conseiller spécial du président de la République chargé des questions en rapport avec la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption etc… et le 23 juin écoulé, il a déposé la première plainte auprès du procureur général de la République en dénonçant certains cas de corruption et de blanchiment des capitaux.

Près de deux mois nous séparent de cet événement, qui n’a pas manqué de susciter de l’espoir chez tous les Congolais, mais les bonnes nouvelles se font toujours attendre de la part du conseiller spécial de Joseph Kabila.

Entendu par les Congolais?

Dans l’entretemps, le président des Etats-Unis a prononcé son discours à l’intention des leaders politiques africains pour dénoncer le » phénomène corruption « , un peu comme pour apporter de l’eau au moulin de Luzolo Bambi. L’appel de cette personnalité illustre a-t-il été entendu par l’ensemble des Congolais?

Après avoir été indirectement encouragé par le Chef de l’exécutif américain, Luzolo Bambi mérite une mobilisation massive des populations congolaises par la société civile au profit de son action apparemment étouffée dans l’œuf.

Car il faut en finir une bonne fois pour toutes avec la corruption qui aggrave leur état misérable alors que leurs pays a la vocation de devenir un Etat prospère pour confirmer la justesse des déclarations faites dernièrement à Nairobi par le président Barack Obama !

Par Kambale Mutogherwa


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