Sous la coordination du GTSE, les 26 commissaires provinciaux et leurs adjoints ont réfléchi sur des sujets importants ainsi que sur tant d’autres termes de référence en vue des élections générales apaisées.
Pour donner les meilleurs d’eux-mêmes, ils ont éventuellement requalifié certains aspects et méthodologies qui permettront une bonne gestion de la sécurité.
Cette formation a fait de ces commissaires provinciaux, des formateurs dans leurs entités respectives, afin d’instruire leurs éléments pour qu’ils adoptent un comportement idéal qui va crédibiliser les résultats des élections prochaines.
Ce séminaire a été organisé sous la houlette du Vice-premier Ministre, Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, qui a présidé la cérémonie d’ouverture et de clôture.
Pour le Professeur Evariste BOSHAB, le bon déroulement et la réussite des élections exige aussi la mise en place des mécanismes de sécurisation. A effet, le Gouvernement, a-t-il poursuivi, n’a pas lésiné pour mettre les moyens nécessaires à cet effet pour sécuriser aussi bien le processus électoral que les électeurs, ainsi que les candidats.
Il a, en outre, encouragé l’objectif de ce séminaire, qui consiste à remettre à niveau, les éléments de la Police nationale dont la mission est de rétablir toujours de l’ordre pour que les règles du jeu électoral ne soient pas biaisées par des enjeux multiples.
Un challenge pour la police !
C’est un challenge, a indiqué le Commissaire Général Ad Intérim de la PNC, qui confirme, par ailleurs, la montée en puissance de la Police nationale congolaise.
Selon le Général Raus Chalwe, une bonne sécurisation des élections est une des garanties les plus importantes pour les rendre encore plus crédibles.
En effet, il a invité les Commissaires provinciaux et leurs adjoints à s’engager et assumer convenablement la prise en charge globale du processus électoral.
Pour lui, la sécurisation des élections se fait sur une double dimension, à savoir : la sécurité de différentes étapes des élections et la sécurité physique (candidats, électeurs et membres de la CENI et de la communauté internationale et nationale, journalistes, témoins, matériels électoraux).
‘‘Ainsi, toute la communauté policière fera preuve non seulement de professionnalisme, mais aussi d’abnégation. Notre métier relève de l’ordre du sacerdoce’’, a-t-il déclaré.
Très déterminé, le Commissaire Général Ad Intérim de la PNC a salué les plus hautes instances de la République, pour le renforcement de la capacité opérationnelle de la Police dans la perspective de ces échéances de grande portée historique.
Il a manifesté, enfin, sa gratitude envers Joseph Kabila, le Chef de l’Etat qui, depuis 2001, a suggéré à la Nation de faire de sa Police, un socle de développement et un levier de la démocratie.
Toutefois, le Général Raus a aussi remercié les animateurs du Centre national des Opérations (CNO), dont l’expertise n’est plus à démontrer.
Outiller les hauts responsables de la Police en matière de sécurité électorale est une démarche indispensable pour un pays qui veut garantir une élection apaisée à tous les niveaux. ‘‘Nous veillerons à ce que les cas de violences, jadis enregistrés ça et là lors du cycle précité, soient efficacement enrayés. Nous sommes aguerris dans l’art de l’anticipation et de la prévention’’, a-t-il conclu.
Jordache Diala