(KINSHASA)- Deux discours différents. Deux postures différentes. L’un débout à Kinshasa, l’autre assis à Bruxelles. Les images que les congolais ont vu à la télévision en suivant les messages à l’occasion de la fête de l’indépendance de deux premiers classés à la présidentielle de 2011, sont expressives. Kabila et Tshisekedi ont comme seule intersection le');le ‘‘Dialogue’’ mais les deux divergent sur la méthode et la finalité. D’abord, le président Kabila n’a cessé de rappeler que le dialogue a été une demande de l’opposition alors que Etienne Tshisekedi insiste dans son discours de rentrée politique après plusieurs mois d’absence sur la scène que le dialogue est une obligation de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et de la résolution 2098. Ensuite, si le président Kabila se fondant sur les données des
consultations qu’il a menées à Kinshasa et que ses mandataires ont fait en provinces, considère que toute ingérence extérieure dans le dialogue est inadmissible, le président de l’Udps est, par contre, catégorique sur le pilotage du forum. Etienne Tshisekedi assure que le dialogue doit être dirigé par la médiation internationale. D’autre
part, le président Kabila indique qu’il va convoquer dans les prochains jours le dialogue, le sphinx de Limete a déjà prévenu qu’en cas de toute convocation unilatérale du dialogue par M. Kabila, son parti va tourner le dos. A l’Udps, menace Bruno Tshabala, le porte-parole du parti, seul un dialogue qui sera convoqué par la médiation internationale les intéresse. Que dire de l’ordre du jour, si les deux leaders parlent de baliser le chemin pour un processus
électoral transparent et crédible, de créer un climat apaisé avant les élections, de corriger les erreurs du passé mais le chef de file de l’opposition congolaise remet sur la table des négociations la question de son impérium volé en 2011. Pourtant dans le camp Kabila, on trouve cela comme de la pure mégalomanie. ‘‘ On ne peut pas revenir
sur les élections passées alors que nous sommes à une année d’une nouvelle présidentielle’’, a répété plusieurs fois, Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais. De ces contradictions, il apparait clairement que les deux vont l’extrême. Ce qui risque de compliquer la tenue du dialogue, a affirmé un politologue.

7sur7.cd






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