Dans son homélie à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance du pays

Une messe d’action de grâce a été célébrée hier mardi 30 juin 2015 à la cathédrale Notre Dame du Congo dans la commune de Lingwala à Kinshasa pour rendre grâce au Seigneur à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance de la RDC.

Dans son homélie, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque catholique de Kinshasa, a mis un accent particulier sur l’amour et la justice.
L’amour du prochain, selon l’archevêque, implique le pardon. Il faut pardonner son prochain 77 fois 7 fois comme l’a enseigné le Christ. Aimer son pays, c’est le servir avec dévouement et abnégation. Pour mieux étoffer son discours, le cardinal a demandé aux dirigeants du pays de ne pas s’éloigner de la justice sociale et de faire en sorte que les ressources du pays soient distribuées de façon équitable.

Venu lui aussi assister à la célébration eucharistique, le ministre honoraire de l’Intérieur Richard Muyej a souligné le fait que la date du 30 juin est un jour de fête et de souvenir.

» Nous avons le devoir de nous interroger sur ce que nous avons fait de notre pays « , paraphrasant de la sorte l’ancien président américain John Kennedy. Bien de choses ont été faites, reconnait-il. Toutefois, beaucoup reste encore à faire, a-t-il noté. » Par conséquent, a-t-il ajouté, le moment est venu pour que nous nous mettions ensemble à travers un dialogue sincère ».

Le ministre honoraire a reconnu en plus qu’au plan social, beaucoup reste à faire également, l’objectif étant de rallier toutes les provinces et de réduire les conflits existants dans un climat apaisé de réconciliation et d’unité.

Réagissant à son tour, le leader des jeunes, Papy Pungu, a déclaré qu’il faut se réjouir à cette occasion. Le Congolais doit être fier de sa souveraineté, a-t-il renchéri, avant de faire remarquer que les pères de l’indépendance avaient un rêve : celui de faire du Congo un pays plus beau qu’avant.

Au sujet de la résolution des conflits, il a souligné aussi la nécessité du dialogue, passage obligé pour aplanir les divergences en mettant l’accent sur la tolérance, l’amour et la justice, ciment de la liberté.

L’opinion publique note pour sa part qu’après 55 années d’indépendance, la RDC a plutôt connu un recul. Des promesses non concrétisées de la part des dirigeants politiques lesquelles privilégient le bien être personnel au détriment de celui de la communauté, ce, depuis un demi siècle.

Par G.O.



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