Le Ministre de l’Environnement et Développement durable a présenté le vendredi, 3 juillet 2015, à Béatrice hôtel de Kinshasa-Gombe, pour évaluation et appréciation, les nouvelles techniques de lutte contre la pollution. Mais aussi pour tester la validité des nouveaux produits anti-pollution dont on a remarqué l’absence totale des effets secondaires sur la biodiversité. Bienvenu Liyota Ndjoli a, au cours de cette matinée environnementale, dévoilé la technologie CLEAN MAG, qui est un procédé et, en même temps, une technique innovante de lutte contre la pollution pétrolière. Très attentif aux instructions du Chef de l’Etat et aux recommandations du Parlement, Bienvenu Liyota a voulu que cette matinée soit une réponse aux préoccupations de la Commission sénatoriale sur la pollution à Muanda. Ce faisant, il a invité les responsables des sociétés pétrolières, maritimes et portuaires, ainsi que des industries manufacturières à s’approprier cette initiative qui rencontrent leurs intérêts et ceux du Gouvernement dans la préservation de l’équilibre écologique, sans pour autant compromettre le développement économique de la RDC.

Vendredi 3 juillet 2015, une ambiance inhabituelle a régné dans la salle de conférences de Béatrice Hôtel, qui était prise d’assaut par les membres du Gouvernement, Conseillers à la Présidence de la République et ceux de la Primature, les Secrétaires généraux, les Présidents du Conseil d’Administration, les Directeurs d’Entreprises ainsi que des Experts. Ils ont fait le Saint Thomas, en assistant à cette matinée organisée par le Ministre de l’Environnement et Développement durable, et dont le but était d’explorer les pistes des solutions en vue de réduire les pollutions par les hydrocarbures dans les milieux marin, côtier, fluvial et lacustre de la RD Congo.

Dans son mot de circonstance, Bienvenu Loyota Ndjoli, a circonscrit le cadre de la tenue de cette matinée qui visait l’évaluation des nouvelles techniques de lutte contre la pollution, d’une part, et de l’autre, de tester la validité des nouveaux produits anti-pollution n’ayant pas des effets secondaires sur la biodiversité.

Pour rafraichir la mémoire des participants, il a rappelé que la RDC est un pays producteur de pétrole au cœur de l’Afrique. A ce titre, elle garde sa connotation de puissance environnementale dont la responsabilité est à la fois nationale et internationale. A ce sujet, il a expliqué que la providence a fait que le pays soit doté des ressources en eau, qu’il se trouve extrêmement exposé aux risques des pollutions anthropiques et de la navigation, de même qu’aux pollutions transfrontalières, de suite de la confluence, sur ses eaux côtières, des deux courants marins qui sont le courant marin de Benguela et celui du Golfe de Guinée. « Par souci de maintenir l’équilibre entre l’exploitation des hydrocarbures, les activités industrielles, portuaires et de transport maritime avec la biodiversité, sans oublier la santé publique, mon ministère s’est investi dans la recherche des solutions durables », a déclaré en substance le ministre Liyota.

Problématique de la pollution pétrolière

Parlant de la problématique de la pollution pétrolière, le ministre de l’EDD a évoqué la mobilisation faite par le Parlement, le Gouvernement et la Société civile autour de la pollution. Il a salué l’existence des techniques de lutte contre la pollution pétrolière dans les milieux marins et côtiers, des recommandations de la commission sénatoriale issues de son rapport sur la pollution de Muanda, dont il est en train d’appliquer à la lettre. Par ricochet, il soutient exécuter les instructions du Premier Ministre sur la ratification des conventions internationales de protection de l’environnement marin.

En outre, il a cité les Conventions Marpol, eaux de Ballast, et plus particulièrement la Convention Internationale de 1992 portant création d’un fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures. C’est ainsi qu’il a affirmé que son ministère a élaboré un protocole d’accord avec les sociétés pétrolières, des transports maritimes et portuaires, pour mettre en place un cadre de concertation permanente visant en la mise en œuvre du Plan POLMARC (Plan d’intervention d’Urgence de Lutte contre la Pollution Pétrolière en RDC). « Certaines sociétés ont déjà signé ce protocole, mais d’autres hésitent », a-t-il fait savoir, avant d’exhorter ces entreprises à rejoindre ce cadre idéal pour la recherche et l’adoption des solutions concertées, destinées à lutter efficacement contre la pollution pétrolière dans notre pays.

Pour sortir de la situation actuelle de pollution, il encourage et tient à toujours encourager les partenaires privés qui voudraient accompagner son ministère dans cette mission de prévenir et de lutter contre les pollutions de toute nature qui altèrent l’environnement et retardent l’entrée de la RD. Congo dans une économie dite verte, un autre cheval de travail pour le Président de la République.
Peter Tshibangu



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