Les États-Unis ont émis des exigences claires à la République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda avant toute signature du mégaprojet minier en discussion entre les deux pays. Dans une déclaration officielle, le porte-parole du département d’État américain, M. Boulos, a fixé des conditions sécuritaires et politiques non négociables pour que Washington soutienne cet accord.

Retrait des troupes rwandaises et fin du soutien au M23

La première exigence des États-Unis vise directement Kigali :

  • Retrait immédiat des troupes rwandaises présentes en RDC, selon les rapports de l’ONU et des organisations internationales.

  • Cessation du soutien aux rebelles du M23, un groupe armé accusé de déstabiliser l’Est congolais.

"Le Rwanda doit respecter la souveraineté de la RDC et cesser toute ingérence militaire", a insisté M. Boulos sur son compte X (ex-Twitter).

La RDC sommée de répondre aux "préoccupations sécuritaires" du Rwanda

Si les pressions américaines ciblent principalement le Rwanda, Kinshasa n’est pas épargné. Washington demande à la RDC de :

  • Garantir la sécurité aux frontières, en particulier concernant la menace des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un groupe rebelle hutu opposé au régime de Kigali.

  • Assurer une coopération régionale transparente pour éviter toute escalade militaire.

Un accord minier colossal… sous conditions

Le contrat en négociation entre la RDC et le Rwanda prévoit :

  • L’exploitation conjointe de ressources minières congolaises (notamment l’or, le coltan et le cobalt).

  • Un investissement de près de 500 milliards de dollars sur 15 ans, incluant des infrastructures routières et énergétiques.

  • Une sécurisation de l’Est de la RDC, région minée par des décennies de conflits armés.

Cependant, les États-Unis, allié clé des deux pays, entendent jouer les garants de la stabilité régionale"Aucun accord économique ne peut prospérer sans une paix durable", a rappelé M. Boulos.

Quelles conséquences en cas de refus ?

Si ces conditions ne sont pas remplies, Washington pourrait :

  • Geler son soutien diplomatique à l’accord.

  • Renforcer les sanctions contre des responsables des deux camps.

  • Soutenir des résolutions onusiennes plus fermes contre les parties impliquées dans les violences.

Prochaines étapes : Les gouvernements congolais et rwandais doivent désormais répondre aux exigences américaines avant que ce projet minier, potentiellement transformateur pour la région, ne puisse être finalisé.


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