Des réformes aux accents aigus sont engagées. Aux Finances, l’infatigable Yav Mulang est debout. Il a actionné, depuis un certain temps, plusieurs leviers de commande, pour accélérer le rythme de ces réformes et pour en dégager, à brève échéance, des résultats palpables. Autant dire, en effet, que le processus de cette kyrielle de réformes des finances publiques est suffisamment avancé au Congo-Kinshasa.

Charrié par l’argentier national, Henri Yav Mulang, ce vaste chantier, dans la clairvoyance de son conducteur, a une double priorité. Premièrement, assainir les finances publiques, pour permettre une maximisation des ressources qui pourront répondre aux multiples besoins qui se présentent à la nation en cette phase pré-électorale, d’installation de nouvelles provinces, mais aussi, la gestion courante de la République, marquée notamment, par le souci de répondre aux exigences de la vision du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, sur la Révolution de la modernité qui poursuit, sans désemparer, son bonhomme de chemin. Deuxièmement, le paiement de la dette extérieure. Yav Mulang est donc déterminé à payer la dette intérieure, dans le but de se conformer ainsi à l’instruction du Chef de l’Etat consistant à rétablir la classe moyenne. Mais, seulement, le paiement de cette dette ne devrait nullement se faire dans l’anarchie, ni dans la confusion. D’où, la démarche réfléchie du Ministre des Finances d’instituer une commission spéciale d’évaluation de la dette qui s’y mettra afin que dans un délai raisonnable, un rapport puisse déterminer, enfin, qui faudrait-il payer et combien payer...

 En faisant donc cette juxtaposition des priorités, Yav Mulang veut créer un équilibre et, par conséquent, relancer, par le fait même, l’économie du pays. Voilà toute la portée essentielle de son appel à l’engagement citoyen de chaque congolais, plus particulièrement, ici, dans ses engagements fiscaux. Cette volonté politique du patron des finances a été exprimée en marge de la 10ème session des Directeurs centraux et provinciaux ainsi que des Représentants de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à l’étranger qui s’est ouverte, le mercredi 28 juillet et se clôture aujourd’hui.

Tous les indicateurs pour la mobilisation des ressources financières ont été fournis à l’ouverture de cette 10ème session des Directeurs centraux et provinciaux ainsi que des Représentants de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à l’étranger. C’était une occasion de faire le point et d’évaluer le fonctionnement de leurs services en rapport avec leur capacité à mobiliser les recettes pour le compte du Trésor Public. Rappelant, dans son allocution, les objectifs des assignations à atteindre qui s’évaluent à quelque 2.579 milliards de FC des recettes à réaliser, soit un effort supplémentaire à fournir de 43,% par rapport aux réalisations de 2014, le Ministre des Finances a soutenu que le 1er semestre 2015, la DGDA a mobilisé un peu plus de 942 milliards de Fc contre les assignations de 1.232 milliards de Fc, soit un taux d’exécution de 76,48%. Ce qui justifie sa satisfaction pour les efforts fournis par chaque responsable de la DGDA pour atteindre ces résultats qui, selon lui, sont encore en deçà de minima requis. « Je vous demande en conséquence, de maintenir le cap, afin d’atteindre 100 % de taux d’exécution des assignations au 2ème semestre », a souhaité, substantiellement, Henri Yav Mulang. Il a, en outre, recommandé aux participants à ces travaux de faire un diagnostic devant permettre de prendre des mesures nécessaires pour une mobilisation encore plus accrue des recettes douanières et des accises au deuxième semestre, de manière à résorber la moins-value enregistrée au premier semestre.

Appel à l’engagement citoyen

A l’heure où la RDC est engagée dans un cycle électoral et entame la concrétisation du processus électoral constitutionnel d’installation de nouvelles provinces, d’une part et, de l’autre, achève son adhésion à la Zone de Libre Echange du Comesa, il importe, pour le ministère des Finances, de disposer de moyens de sa politique. Cette mobilisation exige un engagement citoyen de chaque membre de la communauté nationale mais surtout, des cadres et agents des services publics de l’Etat. « Il s’agit, pour chacun de vous, de tout faire pour lutter contre la fraude et mettre fin aux antivaleurs qui amenuisent les efforts déployés dans la mobilisation de recettes du Trésor public et entravent le climat des affaires ». Dans cette lutte, le patron des Finances est très rassuré que pour doter l’Etat des ressources nécessaires à la réalisation de son programme de modernisation de l’espace national prôné par le Chef de l’Etat, la DGDA peut compter sur l’appui du gouvernement, par le biais de sa tutelle. A titre illustratif, l’engagement citoyen est un effort personnel qui fait que lorsqu’on sera parvenu à l’achèvement de cette réforme, il n’y aura plus d’écarts entre le budget voté par le Parlement et celui exécuté par le Gouvernement. C’est ce qui serait une grande victoire non seulement en rapport avec les redditions des comptes mais également, au paiement de la dette intérieure du fait de la mobilisation des recettes pour le compte du Trésor Public.

Voilà pourquoi, il faut saluer les réformes des finances publiques engagées, depuis un certain temps, avec les réunions mensuelles que l’infatigable Henri Yav Mulang tient, désormais, avec les différents sous-comités techniques afin de s’assurer de la mise œuvre effective de ce laborieux processus.
La Pros. 

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