Il y a lieu de rappeler que le Secrétaire Général de l’Union pour la nation congolaise (UNC) avait été condamné à douze mois ferme pour outrage au chef de l’Etat, Joseph Kabila, lors d’un meeting contre la révision constitutionnelle à la Tshangu, dans la commune de N’djili. Cette libération est confirmée par Claudel-André Lubaya, secrétaire général adjoint de l’UNC. Jean-Bertrand Ewanga avait été arrêté le 5 août 2014, au lendemain d’un rassemblement de l’opposition tenu à la place Sainte Thérèse de N’djili, dans l’Est de Kinshasa. Son parti et de nombreux autres membres de l’opposition protestaient, au cours de ce rassemblement, contre une éventuelle modification de la Constitution qui permettrait à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel. C’est le 11 septembre 2014 que les hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice avait prononcé le verdict. Il faudra rappeler, par la même occasion, que des marches avaient été organisées par les opposants pour dire non à cette décision de la Cour, mais rien n’avait changé. Aujourd’hui, celui qui a passé des mois enfermé, peut, enfin, vaquer librement à ses occupations.
Kevin Inana