Une page est définitivement tournée. L’histoire d’un Congo sans avion est donc passée. Ici, Kabila et Matata l’ont décidé ainsi. Congo Airways aura été le point culminant d’un vieux rêve, pour un pays qui se veut indépendant, depuis 1960. Acquis sur fonds propres et à un moment où la conjoncture pré-électorale et sécuritaire aurait dû, plutôt, pousser les autorités à la retenue financière, cet Airbus A 320 qui, si tout va bien, prendra ses ailes dans l’espace aérien congolais, le 21 août prochain, est une preuve qu’avec la volonté politique, le Congo-Kinshasa peut tout. Des indiscrétions glanées dans le parvis de cette nouvelle société, l’une des dernières excroissances de la révolution de la modernité, ont laissé entendre que ce jour-là, Matata y prendra place à bord. Il serait question, pour lui, de s’assurer, semble-t-il, de la qualité et de tester la fiabilité, soutient-on. L’exemple venant d’en haut, tous les congolais sont priés de pasticher le Premier Ministre, derrière cette œuvre visant, à la fois, la renaissance, la grandeur et la fierté du pays.
Sauf changement de dernière minute, la nouvelle compagnie aérienne congolaise Congo Airways, va lancer son premier vol dans l’espace, le vendredi 21 août prochain. C’est Matata Ponyo, le Premier Ministre, qui procédera à l’inauguration de ce premier vol. Il s’agit d’un Airbus A320, peint aux couleurs nationales, qui volera vers une destination qui, jusqu’ici, n’a pas encore été révélée.
En effet, l’avion Airbus A320 âgé de huit ans, a été reçu, le jeudi 30 juillet 2015, à l’Aéroport international de N’djili par le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon. C’est un avion acquis en crédit-bail chez un sujet Italien Alitalia pour un montant de 50 millions de dollars américains, selon plusieurs sources croisées. Un deuxième Airbus A320 serait attendu à Kinshasa, dans les tout prochains jours. L’arrivée de ces deux aéronefs de Congo Airways marque ainsi un tournant décisif dans le monde de l’aviation civile en RD. Congo, avait indiqué le Chef du Gouvernement congolais, avant de se demander pourquoi est-ce-que la RD Congo n’aurait-il pas son propre pavillon national ? En collaboration avec Air France-KLM, via Air France Consulting, le plan de vol de Congo Airways prévoit notamment, un déploiement sur huit aéroports domestiques. Puis, 14 ans après, pour couvrir un territoire 4 fois plus vaste que la France. Un premier test a été organisé afin de certifier la fiabilité de l’avion, avant de lancer des lignes inter-Etats. Congo Airways succède donc à l’ancienne compagnie, Lignes aériennes congolaise « LAC », tombée en faillite depuis 2003.
Le gouvernement de la RD. Congo, en créant cette nouvelle compagnie aérienne, tient à intervenir dans le domaine d’assainissement du secteur de l’aviation civile congolaise, un secteur composé des compagnies aériennes figurant sur la liste noire des sociétés interdites de voler dans l’espace aérien de l’Union européenne. D’autant plus que la RDC est caractérisée par une fréquence élevée de crachs aériens qui, très souvent, sont de plus en plus dramatiques. Cependant, il y a lieu d’espérer du confort et de la sécurité des passagers et de leurs biens dans le prestigieux Léopard Volant ‘’Congo Airways’’, qui constituent, spécialement, son cheval de bataille. Ceci pourrait ainsi redorer l’image du pays altéré par une série de catastrophes aériennes enregistrées dans le ciel congolais.




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