Depuis sa résidence de Buma, Antoine Gizenga, le Chef du Parti Lumumbiste Unifié a parlé. C’était le samedi 22 août 2015, à l’occasion de la commémoration du 51èmeanniversaire du Palu, qui a coïncidé avec la clôture de l’année jubilaire du cinquantenaire du parti. Un moment historique, et très attendu, en considération des enjeux politiques de l’heure. Notamment, les échéances électorales et le dialogue politique en gestation. Dans son message aux cadres et militants du parti, Antoine Gizenga a, d’abord, expliqué les objectifs des Ateliers politiques, les premiers du genre en RDC, organisés en marge du cinquantenaire du parti. Ensuite, la question du dialogue, assortie de la position du PALU sur les élections. Qu’est-ce que le peuple congolais a retenu des différents exposés donnés au cours de ces Ateliers ? S’est-il interrogé, avant de paraphraser l’un des intervenants aux dits ateliers, qui a avoué que les dirigeants congolais ont organisé «la logique du chaos», en d’autres termes, la logique de la crise permanente née de l’irrespect de la volonté populaire et de la loi fondamentale de 1960. En ce qui concerne le dialogue, la position du Palu est claire. ‘‘Oui au rendez-vous du dialogue pris par le Président de la République, Joseph Kabila Kabange. Parce qu’il va contribuer à l’écartement de tous les obstacles sur le chemin des élections’’, déclare le Patriarche Gizenga. Toutefois, le PALU exclut d’ores et déjà, les arrangements particuliers qui piétineraient la loi et les intérêts du Peuple. A en croire le Chef du Palu, les élections font peur à une classe politique. Partant, celle-ci multiplie les prétextes pour les repousser et les éloigner sans cesse. Ces manœuvres criminelles, martèle-t-il, sont commandées par la logique du chaos parce que certains politiciens se nourrissent de la crise et de la souffrance du Peuple. Fort de son expérience, Gizenga Antoine a saisi cette opportunité, pour renouveler son appel à l’ensemble du Peuple congolais et à toutes les forces politiques et sociales de gauche, de rejoindre le Palu pour affronter, ensemble, les échéances électorales programmées par la CENI. Car, pour lui, la démocratie s’exerce par le moyen des élections qui donnent au Peuple souverain l’occasion de s’exprimer pacifiquement.
Spécial 22 août 2015
A Buma, ce samedi 22 août 2015, une foule nombreuse des Militantes et Militants du Palu a pris d’assaut, très tôt le matin, le QG du Chef du parti, pour saluer ce double évènement : commémoration du 51ème  anniversaire du Parti Lumumbiste Unifié et clôture de l’année jubilaire du cinquantenaire de cette formation politique. D’entrée de jeu, Antoine Gizenga a, dans son message, rappelé aux militantes et militants de sa formation politique, la signification de la date du 22 août qui, au fait, rappelle l’histoire de la lutte du PALU pour la  légitimité du pouvoir, la démocratie pluraliste, l’unité et l’indépendance réelle du Congo. Pour cette année, dit-il, elle coïncide avec la clôture de l’année jubilaire et la fête du 51ème anniversaire du Parti Lumumbiste Unifié. Puis, le Patriarche a expliqué à sa base l’importance des Ateliers politiques organisés à l’occasion du jubilé d’Or du parti. Il était, dans son entendement, question de faire la rétrospective politique, économique et sociale de la RDC. Qu’est-ce que le peuple congolais a pu retenir des différents exposés donnés au cours de ces Ateliers ? C’est la question qu’il s’est posé, avant de paraphraser l’un des intervenants à ces ateliers, qui a soutenu que les dirigeants congolais ont organisé «la logique du chaos», en d’autres termes, la logique de la crise permanente née de l’irrespect de la volonté populaire et de la loi fondamentale de 1960.
C’est ainsi, rappelle-t-il, pour tenter de juguler cette crise, les Congolais se sont rencontrés à la Conférence de Tananarive, à la Conférence de Coquilathville, à la Conférence de Kitona, au Conclave de Lovanium, à la Conférence de Luluabourg, à la Conférence Nationale Souveraine, au Conclave du Palais de la Nation, à la Conférence de Lusaka, à la Conférence de Gaborone, à la Conférence d’Addis-Abeba, à la Conférence de Bruxelles, au Dialogue Inter congolais de Sun-City et aux Concertations nationales de Kinshasa.
Course au pouvoir pour le pouvoir
Antoine Gizenga s’est posé, aussi, la question de savoir pourquoi ce long chemin politique n’a-t-il pas assuré à la RDC l’ordre, la discipline et la stabilité indispensables à son développement et au bien-être du Peuple ?
Sa réponse, en tant que témoin de l’histoire congolaise, a été très simple : «les antagonistes étaient engagés dans une course au pouvoir pour le pouvoir et placés sous une trop forte influence étrangère».
Du dialogue
Au sujet du dialogue, la position du Palu est claire. Oui au rendez-vous du dialogue pris par le Président de la République, Joseph Kabila   Kabange. Parce qu’il va contribuer à l’écartement de tous les obstacles sur le chemin des élections. Toutefois, le Palu s’oppose à toutes sortes d’arrangements particuliers qui pourraient enfreindre la Loi et les intérêts du Peuple.
S’agissant des élections, proprement-dites, Antoine Gizenga a déclaré haut et fort que la Palu va aligner les candidats à tous les niveaux, conformément au calendrier électoral publié par la CENI.
Minaku accueilli en prince
Signalons que l’Honorable Aubin Minaku, Président de l’Assemblée Nationale, a été accueilli en prince. Il a bénéficié d’une visite guidée de l’enceinte de la résidence du Patriarche, bondée de monde et arborée des drapelets de tout genre et aux multiples couleurs.
Des moments pathétiques
Le PALU a saisi cette opportunité pour remettre des diplômes d’honneurs, à titre posthume, au Premier Ministre Patrice Emery Lumumba et à son compagnon Christophe Muzungu. Dans une ambiance festive, le PALU a manifesté sa marque de reconnaissance à tous les intervenants aux Ateliers politiques. Ils ont, également, reçus, chacun, un Diplôme de mérite.
Gizenga n’a pas oublié les fidèles militantes et militants qui ont lutté avec lui depuis des années. Il leur a décerné, à chacun, un diplôme de mérite.
La société civile n’est pas restée en marge. Elle est montée à la Tribune pour décerner à Antoine Gizenga le Diplôme d’Excellence du monde du Travail.
Compte tenu de l’importance de cette manifestation, plusieurs personnalités dont les chefs des partis frères, les membres du Gouvernement, de l’Assemblée nationale et du Sénat, ont répondu à l’invitation du Palu. Parmi eux, Marcel Bisikiro, un vieux compagnon de lutte de Gizenga Antoine.
Une ambiance festive a clôturé cette manifestation.
Peter  Tshibangu

Message du Secrétaire Général Chef du Parti à l’occasion de la clôture de l’année jubilaire du cinquantenaire et du 51ème anniversaire du Parti Lumumbiste Unifié le 22 août 2015

Mesdames, Messieurs ;
Militantes, militants ;
Distingués invités ;
En ce jour solennel de clôture de l’année jubilaire du cinquantenaire qui coïncide avec le 51ème anniversaire du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), je voudrais  tout d’abord vous adresser mes salutations patriotiques les plus chaleureuses et vous remercier d’avoir accepté de vous associer à nous à cette occasion.
Nous sommes très sensibles à cette marque d’amitié, de sympathie et de fraternité.
Mesdames, Messieurs ;
Militantes, militants ;
Le 22 août de chaque année, les militantes et militants du Parti Lumumbiste Unifié se souviennent de l’histoire de notre Parti et de sa lutte pour la légitimité du pouvoir, la démocratie pluraliste, l’unité et l’indépendance réelle du Congo.
Mais, le 22 de cette année est particulier. Nous clôturons notre année jubilaire commencée le 22 août 2014 et fêtons en même temps 51 ans d’existence du PALU.
L’année jubilaire du cinquantenaire de notre Parti nous a donné l’occasion de faire une rétrospective politique, économique et sociale de notre pays.
Pour cela la Direction du Parti avait conçu et organisé les Ateliers politiques, les premiers du genre au Congo, qui se sont tenus du mois d’octobre au mois de décembre 2014.
L’objectif de ce type d’université politique était de faire réfléchir tous les Congolais sur ce que nous avons fait de nos 54 ans d’indépendance, et de nous engager tous dans la voie de la concorde, de la discipline, de l’ordre et de la stabilité.
Qu’est-ce que le peuple congolais a retenu des différents exposés donnés au cours de ces Ateliers ?
Les dirigeants congolais, a avoué l’un des orateurs, ont organisé «la logique du chaos», en d’autres termes, la logique de la crise permanente née de l’irrespect de la volonté populaire et de la loi fondamentale de 1960.
Pour tenter de juguler cette crise les Congolais se sont rencontrés à la Conférence de Tananarive, à la Conférence de Coquilathville,  à la Conférence de Kitona, au Conclave de Lovanium, à la Conférence de Luluabourg, à la Conférence Nationale Souveraine, au Conclave du Palais de la Nation,  à la Conférence de Lusaka, à la Conférence de Gaborone, à la Conférence d’Addis-Abeba, à la Conférence de Bruxelles, au Dialogue Inter congolais de Sun-City et aux Concertations nationales de Kinshasa.
Pourquoi ce long chemin politique n’a-t-il pas assuré à notre pays l’ordre, la discipline et la stabilité indispensables à son développement et au bien-être du Peuple ?
La réponse est simple : les antagonistes étaient engagés dans une course au pouvoir pour le pouvoir et placés sous une trop forte influence étrangère. Dans une telle ambiance, marquée par une indétermination idéologique des adversaires, le dialogue pouvait-il apporter une réponse durable aux problèmes congolais ?
Pour dialoguer, il faut être à deux. La minorité est plurielle ainsi que la majorité elle-même. Or, il y a deux tendances politiques majeures au Congo à savoir, d’un côté, la tendance lumumbiste ou socialiste, et, de l’autre, la tendance mobutiste ou libérale.
L’histoire de notre pays est marquée fortement par l’antagonisme de ces deux groupes. C’est pourquoi, le vrai dialogue réunira un jour les dirigeants de ces deux groupes afin qu’ils s’engagent à :
  • Elaborer des lois impersonnelles ;
  • Les respecter ;
  • Signer un pacte d’entente politique nationale par lequel la Gauche, et la Droite, s’engageraient l’une envers l’autre, à respecter les opinions politiques pendant l’exercice du pouvoir par la famille politique qui aurait remporté la victoire aux élections et à critiquer très démocratiquement, de manière constructive, la gestion de la chose publique par les gestionnaires de la République, sans recourir à la violence d’aucune sorte.
Un tel pacte de non-agression politique garantirait la survie de la nation et la sécurité collective et individuelle.
Ainsi, compte tenu de la fragilité de la situation de notre pays et des convoitises étrangères dont il est l’objet, au lieu du multipartisme illimité (44 partis entre 1960 – 1965 et 477 partis politiques suggérés, dans l’intérêts  supérieur de la nation, que les dirigeants congolais se regroupent en deux grandes formations politiques, l’une de Gauche (lumumbiste socialiste) et l’autre de Droite (mobutiste, libérale).
Cette idée du bipartisme, je l’avais conseillé à Monsieur Mobutu, peu après qu’il m’est libéré de la prison. Il la consacre effectivement dans la constitution du 24 juin 1967, mais la peur que son parti, le MPR se trouvât face au Palu aux élections, le poussa à la mettre aussitôt en veilleuse au profit du Parti Unique.
Un dialogue mettant donc, face à face, ces deux tendances serait un dialogue de vérité, de réconciliation et bien des problèmes seraient réglés de manière durable.
C’est pourquoi le PALU, fidèle à ses engagements, accepte le rendez-vous du dialogue pris par le Chef de l’Etat, Monsieur Joseph KABILA KABANGE avec l’opposition en vue de contribuer à l’écartement de tous les obstacles sur le chemin des élections auxquelles le PALU entend se présenter à tous les niveaux.
Mais fidèles aussi à sa philosophie et au Peuple, le PALU exclut d’ores et déjà, les arrangements particuliers qui piétineraient la loi et les intérêts du Peuple.
Comme je viens de le dire, les élections font peur à une classe politique, celle-ci multiplie les prétextes pour les repousser et les éloigner sans cesse. Ces manœuvres criminelles sont commandées par la logique du chaos parce que certains politiciens se nourrissent de la crise et de la souffrance du Peuple.
Fort de cette expérience et des leçons de l’histoire, je renouvelle ici, mon appel à l’ensemble du Peuple congolais et à toutes les forces politiques et sociales de gauche, de rejoindre le Palu pour affronter ensemble les échéances électorales programmées par la CENI. Car, la démocratie s’exerce par le moyen des élections qui donnent au Peuple souverain l’occasion de s’exprimer pacifiquement.
Mesdames, Messieurs ;
Militantes, militants ;
Distingués invités,
Un mot sur les recommandations issues des Ateliers  politiques du PALU vous sera livré tout à l’heure. Que le Peuple congolais, instruit et informé par le PALU, s’en souvienne le jour où il sera appelé à décider, par les urnes, de notre avenir commun.
Je vous remercie et félicite tous les participants aux Ateliers du cinquantenaire, l’ensemble du peuple Congolais et particulièrement les milliers de nos Militants, pour la confiance qu’ils nous ont toujours témoignée.
Vive le Congo, Vive le PALU,
Le Peuple Vaincra
Antoine Gizenga
Secrétaire Général Chef du PALU

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top