Pour Thomas Perriello, cette nouvelle tournée dans la Région des Grands Lacs lui a permis d’avoir deux journées positives, y compris l’audience à lui accordée par le Chef de l’Etat Congolais. Avec ce dernier, les échanges ont tourné autour de la situation des réfugiés dans la Partie Orientale de la RDC, les élections pacifiques ainsi que la situation du Burundi.
L’émissaire américain a, par ailleurs, exprimé le souhait des USA de travailler avec la RDC pour s’attaquer aux causes principales de la crise qui la guette.
Selon lui, le Burundi a ouvert la voie à une crise politique qui déstabilise toute la région. Ce qui explique qu’en marge de sa visite dans le camp des réfugiés en Tanzanie, il a encouragé le Président Jakaya Kikwete à s’investir dans le dialogue, en vue de régler toute sorte de différends.
Par rapport à l’accord-cadre d’Addis-Abeba, Thomas Periello précise qu’il faudrait qu’une dynamique soit relancée, en vue d’évaluer les avancées réalisées dans chaque Etat qui a apposé sa signature sur ce contrat, en perspective de la stabilité dans la Région.
La question des rebelles des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) n’a pas oubliée. Ces forces négatives, à l’en croire, constituent un véritable casse-tête pour la stabilisation dans cette partie de l’Afrique Subsaharienne. A cet effet, il faut des résolutions concrètes, en vue faire face à ce problème. Pour ce faire, il y a nécessité d’accompagner cette démarche, puisque beaucoup reste encore à faire.
Quant à la cybercriminalité qui est un défi à relever qui sévit le monde entier et dont la RDC n’est pas épargnée, Thomas Perriello renseigne qu’il en était également question avec Joseph Kabila. Car, arriver à lutter efficacement contre ce fléau favoriserait un environnement propice au développement de la RDC, en particulier, et de la Région, en général. Ce, avant de rassurer que son pays continuera d’assurer ses relations bilatérales en vue de trouver les moyens de lutter contre la pauvreté et les maladies épidémiologiques telles que le ‘’Virus Ebola’’.
Elections pacifiques possibles
Quant à la question des élections qui fait débat désormais dans tous les coins de la République, l’Envoyé Spécial des USA insiste sur la possibilité d’avoir un processus pacifique. ‘’Le Président Obama a parlé longtemps de la nécessité de respecter la Constitution et l’Etat de droit, car cela est important pour n’importe quel pays’’, a-t-il lâché. Au cours de cet entretien, renseigne-t-il, il a insisté sur la nécessité de respecter le calendrier électoral, surtout en ce qui concerne la date des législatives et la Présidentielle 2016.
Judith Asina
Le direct