Par sa lettre du 16 Septembre 2015 adressée au Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle au sujet des frondeurs du G7, la Dynamique des Partis Extraparlementaires de la Majorité Présidentielle, en sigle DPE/MP, exige des poursuites judiciaires du fait que leur lettre est
un acte de déloyauté envers l’Autorité Morale de la MP. La DPE/MP en profite pour dénoncer le rôle néfaste de la Communauté Internationale contre les nationalistes congolais depuis 1960.Ci-dessous,  cette lettre qui porte la signature de M.  Sylvère Boswa Isekombe, président
de la DPE/MP.

Honorable Président,
C’est avec amertume et indignation que nous avons suivi par voie médiatique la lettre du G7 adressée au Chef de l’Etat. La Dynamique des Partis Extraparlementaires de la Majorité Présidentielle profite de cette occasion pour livrer sa position concernant la situation politique du moment.
A.    TENTATIVE DE DESTABILISATION DES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE ET OUTRAGE AU CHEF DE L’ETAT PAR LE G7
1.    A cause de ses richesses, la République Démocratique du Congo est devenue par l’histoire de LUMUMBA, un  des enjeux de la guerre froide entre Washington avec ses alliés d’un côté et Moscou avec ses alliés de l’autre. Les Mobutistes membres de la Majorité Présidentielle gardent toujours une position hostile contre le pouvoir nationaliste de la Révolution du 17 Mai. D’où la note du G7 adressée au Chef de l’Etat en signe d’une rupture consommée.
2.    La note du G7 est un acte de déloyauté et d’outrage envers l’Autorité Morale de la MP, une philosophie contraire à la cohésion nationale et aux dispositions pertinentes de l’article 35 de la Charte de la MP. Ces 7 partis sont coupables de plusieurs manquements disciplinaires. Mais, le Bureau Politique constate seulement leur auto exclusion en lieu et place de leur radiation.
3.    Tout le monde savait que le G7 était une branche de l’opposition sauf le Bureau Politique de la MP qui ne voulait pas. Ils ont choisi délibérément de porter leur position sur la place publique, jusqu’à cracher sur l’honneur de l’Autorité Morale et Sa vision politique.
Cette opération de sape doit subir la rigueur de la loi.
4.    Le G7 épouse la tactique et la stratégie de l’opposition pour discréditer le programme politique du Chef de l’Etat. Leur méthode de lutte se résume dans l’exploitation machiavélique et déloyale des frustrations des populations consécutives aux méfaits des populations de la mal gouvernance des années de zairophilie dont ils étaient acteurs incontournables.
5.    Le G7 utilise la ligne politique, la tactique, les principes et la méthode de l’opposition : intox, désinformation, victimisation et démagogie. Le G7 tente par cette note de se déguiser en s’enfilant les habits de la bonne gouvernance pour mieux séduire le peuple et faire oublier l’inexcusable responsabilité de ses membres dans les crimes et des actes ayant autrefois endeuillé notre population. Notre peuple ne pardonnera certains d’entre eux seulement après leur passage en prison.
6.    Le G7 présente l’alternance politique et démocratique selon la vision de l’opposition.  C’est-à-dire,  ambition politique d’un groupe d’individus en quête du pouvoir d’Etat.
Cette lettre est une manipulation par une interprétation erronée du principe d’alternance pour en déduire à un transfert automatique du pouvoir d’Etat de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République, Chef de l’Etat, à l’opposition dont ils étaient leurs ambassadeurs au Bureau Politique de la MP.
7.    L’alternance exprimée dans la lettre du G7 est l’expression d’un espoir d’obtenir à vil prix le pouvoir d’Etat en rotation.
L’alternance conforme à la Constitution passe par les voies démocratiques. Elle s’oppose à l’insurrection et à toute autre méthode déloyale comme c’est le cas. La passation du pouvoir du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, et un membre de leur groupe est impossible. Car, tout pouvoir en RD Congo se fera sur l’aval de notre Peuple.
8.    L’action du Groupe 7 démontre que la cinquième colonne au sein de la Majorité Présidentielle vient de faire jonction avec l’opposition pour reconquérir leur pouvoir perdu le 17 Mai 1997 et mettre le peuple en coupe réglée comme dans le passé. Certains infiltrés se cachent encore dans nos rangs. Ainsi, la DPE/MP demande au Chef de l’Etat, pour l’intérêt supérieur de la Nation, de dissoudre la Majorité Présidentielle afin de doter notre famille politique d’une autre structure capable de défendre avec loyauté son programme politique.
9.    Le rejet de la loi portant répartition des sièges pour les élections locales, municipales et urbaines ; de la décentralisation ; de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle qualifié de flou démontre à suffisance le caractère subversif de la démarche politique du G7. Les signataires de cette note peuvent être poursuivis pour tentative de déstabilisation des institutions de la République et de rébellion. Le fait de ne pas reconnaître les 26 provinces pourtant constitutionnelles, ces gens ont une autre constitution et un nouvel ordre d’Etat. Ils doivent répondre devant le Procureur Général de la République.
10.    Le G7 composé de ministres, députés, coordonnateur des services de sécurité, présente à l’opinion nationale et internationale un tableau noir du pays :
•    « les inégalités sociales sont encore trop nombreuses et la pauvreté continue à frapper durement la majorité de la population » (point 7) ;
•    « l’installation précipitée de nouvelles provinces a conduit à l’affaiblissement de l’Etat et à l’anarchie dans l’administration du territoire nationale » (point 8) ;
•    « l’affaiblissement de la cohésion nationale et du ralentissement du processus de démocratisation » (point11) ;
•    « la résurgence des tensions interethniques et la recrudescence des crimes » (point 11) ;
•    « le rejet de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle » (point 15) exposant ainsi la Cour Constitutionnelle au mépris public ;
•    « le dialogue projeté sera voué à l’échec » (point 15) ;
•    « la situation du pays reste chaotique » (point 16) ;
•    « l’avenir du pays est hypothétique, vu la gravité de la situation politique » (point 13).
Le G7 doit être poursuivi pour trahison et outrage au Chef de l’Etat.
Ces ministres et députés ont travaillé dans les Institutions de la République pour laisser la population dans la pauvreté et affaiblir l’Etat, afin de mettre cela sur le bilan du Chef de l’Etat. Pourquoi ne sont-ils pas démissionnés ?
Partant du message du G7, la DPE/MP trouve que le pays traverse des circonstances graves menaçant l’intégrité du territoire national, œuvre des politiciens congolais. Conformément à l’article 85 de la Constitution, le Chef de l’Etat, Président de la République, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, peut proclamer l’état d’urgence pour mettre les politiciens en congé d’une année et affectés les Officiers supérieurs des FARDC dans les Institutions en vue d’organiser les élections en toute sécurité. La CENI par les policiers
et les hommes de Dieu.
B.    LE DIALOGUE NATIONAL ET LA MEDIATION INTERNATIONALE
11.    La Révolution du 17 Mai conduite par le Soldat du Peuple M’Zee Laurent-désiré KABILA avait pour but fondamental la libération du Peuple congolais du régime néo-colonialiste, son accession à l’indépendance réelle et la renaissance du pouvoir populaire. L’histoire de la RD Congo doit être écrite par les Congolais non à Londres, Washington, Moscou, Paris, Bruxelles, etc.. Fini cette
politique d’aliénation.
12.    Le pouvoir de la Révolution du 17 Mai dit adieu à l’ancien régime qui avait privé les Nationaux de la jouissance des droits politiques reconnus à toute personne humaine et à tout citoyen libre. Nous ne voulons pas que notre pays, notre Grand Congo, soit l’appendice de la Communauté Internationale. Agir en interférence  des Occidentaux c’est cracher sur la tombe des Pères et des Martyrs de l’indépendance.
13.    La DPE/MP résume le rôle négatif de la Communauté Internationale comme suit :
a)    L’envoi des troupes belges et de l’ONU dans notre pays au lendemain de notre accession à l’indépendance pour démanteler la démocratie, liquider les Nationalistes congolais et installer la dictature ;
b)    La révocation, l’arrestation et la liquidation physique du Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA c’est un plan américano-belgo-onusien et cela avait tourné mal pour les Nationalistes dans toutes les provinces jusqu’à l’avènement de la Révolution du 17 Mai.
c)    L’installation du régime fasciste, antinationaliste des Commissaires généraux est un complot fomenté par l’Occident contre notre indépendance. L’ONU est une plate-forme qui sert aux puissances mondiales néocoloniales d’obtenir légalement l’occupation du Congo, sa médiation au dialogue national est sans objet.
d)    La sécession katangaise, l’Etat Autonome du Sud-Kasaï, la zaïrianisation, les guerres à répétition, le régime mobutiste sont là les fruits de l’ingérence de l’Occident dans la politique intérieure de la République Démocratique du Congo. La médiation de l’Occident au dialogue national est inacceptable.
e)    L’histoire retiendra que, sous la conduite de la Communauté Internationale, un assassinat barbare et bestial du Camarade Pierre MULELE a été perpétré au Camp KOKOLO. Une cruauté qui couvrira à jamais de honte le régime mobutiste qui avait ordonné cette sauvagerie. Vivant, on lui a arraché les oreilles, coupé le nez, troué les yeux des orbites, arraché les organes génitaux, amputé les bras puis les jambes. Les restes humains ont été jetés dans le sac et immergés dans le fleuve Congo. BENGILA, MPOLO, OKITO, ELENGESA, MUZUNGU, LUMBALA, NZUZI, KIMBA, MAHAMBA et consorts n’accepteront point une médiation internationale.
f)    La fermeture des bureaux Ketumile MASIRE, Représentant du Secrétaire Général de l’ONU à Kinshasa par le Président M’Zee Laurent-Désiré KABILA, est une des causes de son assassinat. Les milieux belges, américains et français étaient convaincus que M’Zee Laurent-Désiré KABILA allait favoriser le pouvoir populaire contre leurs intérêts.
D’où sa liquidation physique. Ceci prouve que la médiation internationale est plus dangereuse pour un pouvoir nationaliste en RD Congo. D’où notre rejet à cette proposition de l’opposition.
g)    La déchéance du Congo n’est pas l’œuvre des Congolais. Mais un vieux projet planifié par l’impérialisme américain, belge, français, allemand et britannique qui fabrique des leaders politiques pour servir leurs intérêts contre les intérêts de notre population.
Aujourd’hui, des réunions sont tenues dans les bureaux de la MONUSCO entre les opposants, les agents de l’Occident au sein de la Majorité Présidentielle et l’ONU pour discuter des élections afin de placer les agents de l’empire dans nos institutions.
Pour toutes ses considérations, la DPE/MP demeure favorable au dialogue national et exclut toute médiation internationale.
Veuillez agréer, Honorable Président, l’expression de notre haute considération.
POUR LA DYNAMIQUE DES PARTIS EXTRAPARLEMENTAIRES DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE,
Le Président,
Sylvère BOSWA ISEKOMBE
Secrétaire Général du Parti Communiste
Congolais


LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top