La plénière de l’Assemblée nationale du jeudi 24 septembre 2015 a été marquée par des interventions des Députés de l’Opposition qui voulaient en savoir un peu plus sur les conditions d’éjection du 1er Vice-Président du Bureau, Charles Mwando Nsimba, du Rapporteur Norbert Ezadri, ainsi que sur le mutisme de Madame la Questeur Elysée Munembwe. Le Député Emery Okundji considère que les membres du G7, dont les démissions ont été acceptées par le Président de l’Assemblée nationale, ont la possibilité de renoncer publiquement à leurs fonctions devant la plénière qui les avait élus. Quand l’élection est publique, la démission doit se faire publiquement. Le Député José Makila a, lui, fait remarquer que le Bureau de l’Assemblée nationale est déjà amputé de deux de ses membres. Un troisième n’avait pas encore, dans la journée, clarifié sa position. C’est seulement en fin de soirée que l’on a appris que Munembwe décide de rester au Bureau. Ce faisant, elle désavoue le Président national de l’ARC, Olivier Kamitatu. Trois membres absents pour un Bureau qui en compte sept, c’est tout de même trop. Surtout lorsque l’on sait que le 2ème Vice-Président avait été élu sur une liste UDPS. Depuis, il évolue en électron libre. A moins de bénéficier encore d’un soutien tacite du Groupe parlementaire UDPS et Alliés, ou d’avoir adhéré à la MP, Kombo Nkisi n’est totalement pas à l’abri. Or, l’UDPS fait partie de l’Opposition parlementaire. C’est dire que la stabilité du Bureau ne tient qu’à un fil. Le Député José Makila l’a compris et exige qu’à la prochaine plénière, tout le Bureau de l’Assemblée nationale affiche complet. Ce n’est donc pas pour rien si les différentes forces politiques représentées à l’Assemblée nationale se lancent dans une bataille des chiffres. Pour une Assemblée nationale de 500 membres, le G7 revendique 80 Députés nationaux. L’Opposition parlementaire, dans sa pluralité, compte 141 membres. La Majorité Présidentielle affirme réunir 330 Députés nationaux, selon des chiffres communiqués après la réunion dominicale du 13 septembre, à l’Hôtel Venus, sous la direction d’Aubin Minaku, Président du Bureau de l’Assemblée nationale. Parallèlement, le VPM Palu du Travail, Willy Makiashi a avancé, le même jour, le chiffre de 300 Députés. Qui dit vrai, qui dit faux ? Les chiffres, c’est une évidence, parlent d’eux-mêmes. Pour avoir une meilleure indication sur la nouvelle configuration de la Majorité, il faudra attendre le premier vote en plénière. Quand José Makila déclare que les Députés nationaux n’accepteront plus une plénière présidée par un Bureau incomplet, on se demande ce que ça veut réellement dire. Sera-t-il question de se limiter à combler les postes vacants du Bureau ou bien les frondeurs iront jusqu’à remettre en question le Bureau tout entier ? Tout est possible.
Le direct



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