*De nouveaux Conseillers principaux au Cabinet du Président de la République. Barnabé Kikaya bin Karubi au Collège Diplomatique ; Collège Politique : M. Théophile Mbayo ; Collège Juridique et Administratif : M. Gérard Katambwe ; Collège Economique et Financier : Firmine Koto Eyolanga ; Collège Affaires Foncières, Urbanisme & Environnement : Mme Marie-France Mubenga Kamuanya ; Collège Infrastructures : M. Mukoko Aongo ; Collège Questions parlementaires et Institutions d’appui à la démocratie : Mme Odia Kalinga ; Collège Mines, Energie et Hydrocarbures : M. Ongendanganda Tshenge Albert ; Collège Agriculture et Développement rural : M. Faustin Lokenda ; Collège Socioculturel : M. Tshibuyi Marcel ; Collège Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : M. Matumweni Makwala Jean-Claude. Par ailleurs, après qu’une auto-exclusion ait été constatée, c’est à une vitesse exponentielle que les décisions prises à l’encontre des dirigeants du G7, dans la matinée de mercredi 16 septembre, par le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle (MP), ont été exécutées dans l’après-midi. Le Ministre du Plan, Olivier Kamitatu, et le Conseiller Spécial du Président de la République en matière de Sécurité, M. Pierre Lumbi Okongo, ont, officiellement, été priés d’évacuer. Le Président Kabila a signé, à cet effet, deux ordonnances de révocation. Mardi 15 septembre, l’Ambassadeur Barnabé Kikaya Bin Karubi invitait tous les mandataires issus du MSR, de l’ARC, du PDC, de l’ACO, de l’UNAFEC, de l’UNADEF et du MSDD à tirer les conséquences, en libérant les postes qu’ils occupent au sein de l’appareil étatique.

Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle qui s’est réuni, en matière répressive, non pas à la ferme présidentielle de Kingakati, mais dans une salle à la Gombe, a eu la main lourde. A l’unanimité, le Bureau Politique a constaté l’auto-exclusion du G7 de leur famille politique. Cela dit, les membres du G7 devaient en tirer les conséquences. Il ne restait plus qu’à l’Autorité morale de la MP d’agir. La décision, a-t-on appris, est tombée en début d’après-midi. Le PALU qui avait déjà exclu pour trois ans l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito à cause de ses tribunes emberlificotantes, a été associé à la réunion du Bureau Politique de la MP. Ensemble, ils ont scruté la forme et le contenu de la lettre du G7. Une lettre qualifiée d’inélégante, dont le plus grand mal aura été d’avoir mis sur la place publique, des analyses qui auraient pu se discuter en interne. Le PALU et ses alliés de la MP ne partagent pas les peurs exprimées par le G7. Ils assimilent le G7 à l’Opposition qui fait un procès d’intention au Président Joseph Kabila accusé, ici, de vouloir réviser ou changer la Constitution, d’affaiblir la cohésion nationale en organisant en priorité, les élections locales qui ralentiraient le processus de démocratisation. Le G7, d’après la déclaration du Bureau politique de la MP, aurait commis une faute lourde en remettant en cause les options concertées au sujet du passage effectif de 11 à 26 provinces, ainsi que de la résorption des arriérés électoraux de 2006 à 2011, avant les scrutins provinciaux, sénatoriaux, législatifs et présidentiel. Ces deux options permettraient à la MP, de priver l’Opposition, d’un argument de campagne. L’un des torts du G7, selon le Bureau Politique, c’est de faire état d’échecs et d’erreurs, tout en conjuguant au passé, l’action positive de transformation structurelle de la société congolaise et de l’économie du pays sous le leadership du Président Kabila. Pour la famille politique de Kabila, qui rejette l’inapplication du calendrier électoral sur les opposants, les auteurs de la lettre ont franchi le Rubicon. Ils exposent ainsi l’Autorité morale à la vindicte publique et affaiblissent, par le fait même, les Institutions de la République. D’où, l’urgence, pour eux, d’en subir le châtiment exemplaire.

La Pros.


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