A l’Udps, on en est, aujourd’hui,  à la guerre des tranchées. Les frondeurs, après des calculs sérieux, ont décidé d’en découdre avec le Sphinx de Limete, en dépit de cette période de  convalescence au cours de laquelle, il n’a pas  manqué  de donner de ses nouvelles politiques, depuis   Bruxelles. On l’accuse de tout et de rien. Les frondeurs, selon Belga, aurait trouvé en André Kalonzo Ilunga, les qualités d’un virtuel continuateur de l’œuvre d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba alors qu’il est encore, lui-même, vivant et politiquement actif. Le geste posé dimanche a tout l’air d’un constat somme toute malheureux qui ravivera, sans nul doute, la polémique sur  la question de leadership au sein de l’Udps.  Ils sont partis des conclusions d’un Conclave, pour signer ce coup ‘’fourré’’.  Il reste qu’à Kinshasa, le staff dirigeant, même s’il n’a pas encore, officiellement,  réagi,  demeure, cependant,  sur ses gardes, pour la suite. Après la vague d’exclusions, auto-exclusions, démissions et révocations à la  Majorité, avec l’affaire du G7, voici  un nouveau feuilleton, à l’Udps, le principal parti d’Opposition en RD. Congo.  Comme quoi, le  microcosme politique congolais  est, désormais,  sur le grill.  Il semble que l’odeur des échéances 2016 secoue déjà  les narines, avant même que les derniers réglages sur le calendrier électoral, le dialogue, l’enrôlement des jeunes devenus majeurs et, même, sur le financement, à la fois, du processus électoral et de celui du découpage territorial,  n’aient été menés à bon port.  Une dépêche signée Belga revient, ici, sur les circonstances et les motivations de cette destitution. Il suffit de  bien la  lire, pour  comprendre et  d’analyser la situation qui prévaut à l’Udps.



André Kalonzo Ilunga, nouveau président provisoire de l'UDPS

Des frondeurs du principal parti congolais d'opposition en termes de parlementaires, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), ont désigné dimanche un nouveau président "provisoire", évinçant de la direction du parti son leader historique, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ont-ils annoncé lundi. Ces cadres et membres de l'UDPS, dont la plupart vivent en exil en Europe ou au Canada, ont organisé un "conclave" à Bruxelles du 18 au 20 septembre qui a clôturé ses travaux dimanche en désignant un président provisoire, "après avoir fait le constat d'une vacance de leadership à la tête du parti, sur base de nombreux éléments et faits".

C'est André Kalonzo Ilunga qui a été désigné à ce poste, ont indiqué les frondeurs,  dans un communiqué adressé à l'agence Belga. Ce président provisoire a pour mission de "préparer un congrès extraordinaire du parti" qui aura lieu en novembre prochain. Les participants ont également accepté, de manière consensuelle, de proposer au congrès extraordinaire,  la candidature du docteur François Tshipamba Mpuila comme candidat à l'élection présidentielle prévue en 2016 en République démocratique du Congo (RDC) - en principe en novembre -, ajoute le texte.

Dans le rapport final de ce conclave, ces membres de l'UDPS estiment que le parti n'a plus de leadership depuis que M. Tshisekedi a "pris congé" du parti en 2013. Le vieil opposant historique, 82 ans, séjourne en Belgique depuis août 2014, où il est en "convalescence", selon ses proches.

Belga


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