Il est devenu pratiquement impossible de circuler paisiblement le long de l’arrêt zappé jusqu’à Buka mikuwa sans croisé des Kuluna. Ils sont habillés en noir, utilisant des masques ainsi que des armes blanches pour extorquer des objets de valeur à leurs victimes.
En effet, lorsque ces brigands (Kuluna) tombent sur un passant la nuit, ils s’empressent de lui vider les poches. En premier lieu, Ils cherchent à lui ravir le téléphone portable et le porte-monnaie. Malheur à ceux sur qui, ils ne trouvent même pas un seul billet de banque. Très souvent, ces derniers sont victimes d’agression physique.
A en croire M. Reymond Katuka, agressé dans la nuit de lundi 28 au mardi 29 septembre sur l’arrêt Buka Mikuwa, aux abords du quartier Mbaki, Commune de Selembao, il revenait du travail lorsqu’il vit surgir trois brigands, de noir vêtus. Effrayé par ces jeunes armés jusqu’aux dents, ce père des Cinq enfants est resté embarrassé. Et ces agresseurs l’ont dépouillé de tous ses biens de valeur, notamment son téléphone portable, son sac à main ainsi que son portefeuille. Impuissants, les habitants de maisons environnantes n’ont pas pu lui venir en aide face à ces criminels munis des machettes, des bouteilles en verre et des morceaux de métal. « Je rentrais du travail quand ces quatre jeunes hommes ont surgi du noir. Ils ont commencé par me barrer la route en venant en face de moi. Celui qui était au milieu m’a poussé violement. Puis, ils m’ont encerclé. Devant une telle situation, je suis resté immobile, je n’ai même pas bougé d’un iota », relate monsieur Reymond, tout en regrettant le comportement des autres passants. « Le plus regrettable est le désintéressement des témoins de l’agression. Ils n’ont pas eu le courage de venir à ma rescousse».
Et d’après des sources concordantes, ce groupe des Bandits « Kuluna », est principalement composé des jeunes habitants dans le même quartier Mbaki. « Ces Kuluna ne sont pas des inconnus, ce sont des jeunes délinquants du quartier. A défaut d’avoir un travail honnête, ils se donnent à des pratiques malveillantes », affirme M. Jean-claude, habitant la périphérie.
Désappointée par ce climat d’insécurité, la population du quartier Mbaki, a lancé un appel aux autorités compétentes, pour qu’une solution drastique soit prise contre les auteurs de ces actes criminels.
Fabrice Mbongo