Ça vole bas ! Très bas même. Voilà un lendemain du réaménagement du Gouvernement qui pose plus de problème qu’il en a résolu.
Exclu de la MP, sommé de vider tous les maroquins et autres strapontins, le G7 voit encore certains de ses partis être représentés au sein de Matata III. C’est quelle ARC ? C’est quel ACO ? C’est quel PDC ? On en perd son kikongo, son swahili et son lingala.
Pendant ce temps, certains partis politiques de la Majorité présidentielle représentés au Parlement sont privés de portefeuilles. Même au PPRD, pas sûr que les plus engagés et autres cadres pur sucre aient frénétiquement applaudi le casting. Aux uns et autres, on opposera sans doute le sempiternel » il n’y a pas qu’au gouvernement où on peut servir la Nation « .
Grisaille aussi dans le ciel estampillé CENI. Pas la moindre éclaircie. Pas vraiment d’activités de saison. A la place, un train-train protocolaire, administratif qui renseigne sur tout, sauf sur comment démarrer le processus électoral.
Ce mercredi, le pays, le monde et l’humanité entière disent adieu à septembre. Bonjour octobre ! Un mois qui aurait dû voir le cycle électoral commencer par des locales couplées avec les provinciales. On est à des années-lumière de cette prévision calendaire.
Alors, Dialogue ? Oui, perspective inéluctable si l’on veut éviter au pays un scénario catastrophe. Seulement voilà, le principe de réalités commande que se mettent autour de la table les vrais protagonistes de la scène politique. Et non tout ce que Kinshasa compte d’opportunistes. Les Concertations nationales ont souffert en partie de l’absence de vrais interlocuteurs. Plaise au Ciel que le ciel se dégage. Que des nuages qui s’amoncellent fassent place au soleil. José NAWEJ


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