Bruno Mavungu, Secrétaire général, et Bruno Tshibala Nzenze, Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) séjournent à Bruxelles, en Belgique, depuis le mardi 13 octobre 2012. On rappelle qu’ils étaient arrivés dans la capitale belge en fin d’après-midi, après un transit par Istanbul. Selon des sources proches de ce parti, ils y répondent à une invitation expresse de leur président national, Etienne Tshisekedi, qui tient à échanger avec eux au sujet non seulement de la santé du parti, de ses membres et de leurs familles restés au pays, mais aussi de la situation politique (Dialogue, CENI, G7…).

Annoncée pour le mercredi 14 octobre, la première rencontre de prise de contact s’est limitée à un repas de famille entre Tshisekedi, Mavungu et Tshibala, avec la participation de Jacques Tshisekedi, un des fils du président national de l’UDPS, et d’Aristote, un de ses conseillers privés. Friand des mets congolais, le Sphinx de la 10ème Rue Limete s’est régalé de « mpiodi », « matembele », « mbinzo », « pondu » et autres « ndakala » et, naturellement, de « fufu ». A l’occasion, Etienne Tshisekedi a tenu à être pleinement informé sur les activités du parti à Kinshasa comme en provinces, sur les cas de maladie et de décès des membres ou de leurs proches, des militants et cadres en prison ou en clandestinité, etc.

C’est hier jeudi 15 octobre, a-t-on appris, que Bruno Mavungu et Bruno Tshibala lui ont présenté l’état des lieux au sujet du Dialogue, de la CENI, du G7, du projet de Budget 2016, etc. On croit savoir qu’à propos du Dialogue, le Secrétaire général Mavungu, qui était associé, le lundi 12 octobre, à une rencontre de partage avec Thomas Perriello, l’Envoyé spécial du président américain Barack Obama dans les Grands Lacs, Eve Bazaiba (MLC), Vital Kamerhe (UNC, et Martin Fayulu (Ecide), lui a fait part de l’exigence, par les USA, du respect de la Constitution et des délais constitutionnels dans l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales. Il doit lui avoir également signalé le rejet catégorique, par le MLC, I’UNC et l’Ecide de toute idée de dialogue, qu’ils considèrent comme une porte ouverte au « glissement ». L’UDPS et ces partis de l’Opposition ont néanmoins une convergence de vues en ce qui concerne le refus de toute prolongation de mandat du Chef de l’Etat en exercice.
S’agissant du Dialogue, Tshisekedi et ses deux collaborateurs, tout en tenant compte de l’option de leur parti d’y participer, sous réserve de la satisfaction des préalables consignés dans leur « feuille de route », devraient avoir passé en revue le tableau des avancées et divergences constatées par les USA, du respect de la Constitution et des délais constitutionnels dans l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales. Il doit lui avoir également signalé le rejet catégorique, par le MLC, l’UNC et l’Ecide de toute idée de dialogue, qu’ils considèrent comme une porte ouverte au « glissement ». L’UDPS et ces partis de l’Opposition ont néanmoins une convergence de vues en ce qui concerne le refus de toute prolongation de mandat du Chef de l’Etat en exercice.

S’agissant du Dialogue, Tshisekedi et ses deux collaborateurs, tout en tenant compte de l’option de leur parti d’y participer, sous réserve de la satisfaction des préalables consignés dans leur « feuille de route », devraient avoir passé en revue le tableau des avancées et divergences constatées dans les pré-négociations de Venise (Italie) et Ibiza (Espagne). On sait que l’UDPS se dit prête à s’incliner devant recommandations inscrites dans l’Accord- cadre d’Addis-Abeba de février 2013, ainsi que la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui font de la tenue d’une table ronde entre Congolais la condition sine qua non de la résolution de la crise de légitimité qui mine le pays depuis les fraudes électorales de novembre 2011. Le réalisme devrait commander à la classe politique congolaise de prévenir le pourrissement de la situation.

En ce qui concerne la CENI, la position de l’UDPS sur la démission et la succession de l’abbé Apollinaire Malumalu est fort attendue. On rappelle que dans sa feuille de route, Tshisekedi préconise la restructuration de cette institution d’appui à la démocratie sous la formule de la parité des quotas de représentation entre la Majorité Présidentielle et l’Opposition., soit. Six délégués pour chaque camp.

Le « dossier G7 » figurait également au menu des séances de travail entre Tshisekedi, Mavungu et Tshibala. L’opinion attend savoir si l’UDPS va faire front avec cette nouvelle plate forme dissidente de la famille politique du Chef de l’Etat dans sa quête du changement démocratique de gouvernance au sommet de l’Etat congolais. Cette position est d’autant attendue que des informations en circulation font état des rencontres secrètes entré Tshisekedi et Katebe Katoto d’abord, puis entre le président de l’UDPS, Katebe et Moïse Katumbi, dernièrement à Bruxelles. Les deux frères auraient sollicité son appui à la future candidature de l’ancien gouverneur du Katangais à la magistrature suprême, en 2016.

En ce qui concerne la vie du parti, le dossier des « frondeurs » conduits par André Kalonzo pourrait servir de prétexte à un nouvel appel à l’amour, à l’unité, à la fidélité entre cadres et combattants, comme le fait déjà Félix Tshisekedi, Secrétaire national aux Relations extérieures, dans sa campagne de sensibilisation de la diaspora au Canada, lancée le week-end dernier.


Par Kimp





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