Lors de sa sortie  médiatique tonitruante,   ce  samedi  17 octobre 2015,  dans la commune de Lemba, le Coordonnateur du Front Populaire contre la révision constitutionnelle, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a abordé plusieurs questions d’actualité. Il s’agit, entre autres, de l’affaire G7, de l’élection des membres au bureau de l’Assemblée nationale, le processus électoral, et aussi le bien-fondé du dialogue sous la médiation internationale. JP Lisanga Bonganga n’est pas allé par le dos de la cuillère,  pour  exprimer  sa joie  de voir le G7 dans l’opposition. ‘’Le Front populaire contre la révision constitutionnelle a accueilli avec satisfaction, mais aussi,  avec la plus grande prudence, l’adhésion du G7 à l’opposition politique. Ce ralliement, si tardif soit-il, nous nous devons de le reconnaître, parce qu’il s’est fait sur des points névralgiques, à savoir,  le respect de la constitution et des délais constitutionnels’’, a-t-il déclaré. Dans ses mots, Lisanga appelle les membres du G7 à s’aligner derrière Etienne Tshisekedi, le seul et l’unique leader charismatique  de l’opposition politique.
Avant toute chose, le porte-parole de l’opposition responsable a remercié les congolaises et congolais,  pour avoir répondu à son appel, lors du meeting populaire organisé par le Front Populaire,  au terrain MEFE de Lemba. Cette participation massive de la population est un signal fort des congolais en tant qu’expression vivante de leur attachement au dialogue politique, sous la médiation internationale, mais aussi,  de leur détermination pour son organisation pressante et imminente. En abordant la question du G7, le Coordonnateur National du Front Populaire a souligné que le constat est pathétique  pour la majorité présidentielle qui perd, coup sur coup, des partis et des personnalités politiques parmi ses membres les plus influents, dont Charles Mwando « celui-là même qui identifia cette coalition, aujourd’hui, en déflagration. Pour tout dire, la machine ‘’MP’’ aujourd’hui naufragée, voit sa coalition parlementaire voler en éclats ». Aussi, Lisanga reste-t-il convaincu que cette nouvelle donne créée par le départ du G7 de la MP, remet fondamentalement en question, à l’Assemblée nationale, la coalition majoritaire qui, en son temps, avait approuvé le programme du Gouvernement et investi le Premier Ministre Matata. Jean-Pierre Lisanga va plus loin,  pour exiger la formation d’un nouveau gouvernement. ‘’La majorité présidentielle s’étant ainsi effritée, la nouvelle coalition parlementaire, comme conséquence politique du nouveau rapport des  forces  au sein du parlement, devra se traduire par la formation d’un nouveau gouvernement. C’est donc à l’Assemblée nationale que devra se faire l’identification de la nouvelle coalition majoritaire’’, a-t-il expliqué. Et de poursuivre que « nous invitons le Premier Ministre Matata à présenter sa démission au Président de la République  qui,  à son tour, se mettant sous l’empire des dispositions pertinentes de l’article 78 de notre Constitution,  devra confier la mission d’information, à l’instar de la mission de Charles Mwando Nsimba, à une personnalité en vue d’identifier une nouvelle coalition’’. Par ailleurs, le Front Populaire déplore l’agitation statistique  et artificielle  observée au parlement au sujet de postes libérés par les membres du G7, afin de garantir  la stabilité des institutions, et surtout,  d’éviter que le camp du « Glissement » ne s’engouffre dans la brèche. Profitant de ce face-à-face avec la presse, le Front populaire contre la révision constitutionnelle recommande de se conformer aux règlements intérieurs de deux chambres  et donc,  de ne pas procéder au remplacement que pour les postes vacants.
La réponse à l’appel de Tshisekedi
‘’C’est l’occasion pour le Front Populaire de répondre oui et présent à l’appel renouvelé du Président Etienne Tshisekedi, dans son communiqué du 9 octobre 2015, pour un large rassemblement de toutes les forces acquises au changement Démocratique’’, a dit le Coordonnateur National du Front Populaire. JP Lisanga a souligné, par ailleurs, que le Front Populaire s’inscrit résolument dans cette sage et ambitieuse démarche pour la construction  du camp du changement démocratique. Aussi, pour cette organisation de l’opposition, l’heure est-elle  venue pour commencer l’identification de toutes les forces politiques et sociales qui mettent au cœur de leur combat politique,  l’organisation d’un processus électoral crédible, et dans un climat apaisé.
CENI ou « opération BINDO » ?    
Le Front Populaire a rappelé qu’en février 2015, tous les candidats aux élections provinciales, suivant le calendrier et instruction de la CENI, avaient déposé leurs  dossiers  de candidature et s’étaient acquittés  de tous les frais y relatifs,  pour les élections provinciales  qui devaient se tenir,  le 25 de ce mois d’octobre 2015. ‘’Ce qui est hallucinant et troublant dans ce dossier,  si crucial et sensible, c’est le comportement des dirigeants de la CENI qui, enfermés dans leur tour d’ivoire, refusent de communiquer sur tout.    Ni sur le report,  ni sur la nouvelle date des élections provinciales. Aujourd’hui, la CENI n’a même pas daigné présenter ses excuses  aux partis politiques, pour n’avoir pas respecté son engagement’’, a-t-il dit. Et de poursuivre que le Front Populaire ayant présenté les candidats à ces élections, se considère aujourd’hui comme étant  lésé,   dans ce dossier qui ressemble fort bien à l’«opération BINDO » de triste mémoire.
En ce qui concerne la démission de M. l’Abbé Malumalu, le  Président de la CENI, le Front Populaire invite la société civile, plus singulièrement,  la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, à  procéder, sans délais, à la désignation d’un nouveau membre pour pourvoir à la vacance ainsi créée de toutes pièces, à la tête de la centrale électorale.
Kevin Inana       





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