Les élèves sourds muets de Matadi ont effectué mardi une marche pacifique en vue de solliciter l’implication du gouvernement provincial dans l’amélioration constante de leurs conditions d’études et ainsi de partager, aux côtés des hommes valides, à l’effort de la reconstruction nationales.

Cette marche, qui s’inscrivait dans le cadre de la journée mondiale des sourds muets, est partie de leur école dénommée « EPHPHATA » au quartier Kitomesa dans la commune de Nzanza, et a eu comme point de chute le ministère provincial des Affaires sociales où ils ont déposé leur mémorandum.

Paul Dibanga, directeur de cet établissement scolaire qui assure ses enseignements par des signes conventionnels, a déploré les conditions de travail et d’études caractérisées par le non paiement des enseignants de cette école qui fonctionne dans une cave du bâtiment des affaires sociales mal clôturé et non aéré.

Il a plaidé pour la construction d’un bâtiment approprié doté des matériels pédagogiques nécessaires à l’instar des élèves valides, car, a-t-il souligné, les malentendants sont des patriotes à part entière du pays qui doivent bénéficier des mêmes droits.

Le directeur de l’école des sourds muets de Matadi a sollicité la bonne volonté de l’autorité provinciale et des opérateurs économique voués à la formation de la jeunesse de produire en plusieurs copies les dictionnaires alphabétiques des signes usuels pour l’apprentissage de ses élèves en vue d’accélérer le degré d’écriture et de lecture d’élèves.

Les élèves de cet établissement scolaire se sont souvenus par ailleurs de la mort, il y a trois ans, du feu Pindi, fondateur de cette école pour qui ils ont gardé une pensée pieuse. L’école Ephyphalta a réalisé cent pour cent des résultats lors de la session 2014 du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP), rappelle-t-on.





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