Après le tsunami qui a secoué la majorité présidentielle à la suite de la lettre du G7, des positions de dénégation sont enregistrées. Au Parti Démocrate Chrétien, PDC, il y a ce qui s’apparente à un véritable quiproquo. Sinon, c’est l’autorité de José Endundo, en tant que Président du parti, qui est fortement remise en question. Un groupe des cadres du parti estiment que la démarche du G7 est sans objet et ne comprend pas pourquoi leur leader pouvait s’y engager. C’est ce qu’on peut retenir  de la déclaration intervenue le dimanche, 11 octobre dernier, au jardin Botanique, situé dans la commune de la Gombe. En conséquence, ces cadres ont réaffirmé leur attachement au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, autorité morale de la Majorité Présidentielle, MP.
Dans la journée du 10 octobre dernier, les membres du G7, y compris le PDC, Parti Démocrate Chrétien, représenté par son autorité morale, José Endundo Bononge, ont officiellement signé l’acte constitutif de leur plateforme politique. Dans ce texte, le G7 affirme être dans l’opposition. Cette position lui vaut d’être considéré comme un enfant à problème, un porteur d’ennui, tant du côté de la majorité présidentielle que du côté de l’opposition. Malheureusement, l’heure n’est pas aux réjouissances au sein du Parti Démocrate Chrétien, PDC. Un couac vient d’être enregistré à l’interne. Les premières voix de protestation ont retenti le dimanche, 11 octobre, dans les installations du  jardin Botanique. A la base, une équipe des protestataires, composée de Robert Bopolo Mbongeza, ministre de l’Environnement ; Sébastien Impeto Pengo, Gouverneur a.i de l’Equateur, et cinq Députés nationaux  dont Bavon N’sa Mputu Elima, Bienvenu Liyota, John Tokole Elongo, Anselme Enerunga et Castro Bamboka ; une députée honoraire, Annie Kayba et pour finir, d’une PCA de l’ACP, Lydie Ebenga, sont montés au créneau, pour contester l’autorité de José Endundo. Ils considèrent que l’acte qu’il a posé est contraire aux statuts du parti, le PDC.
Opposés dès le départ à la démarche du G7, les dissidents reprochent à José Endundo d’avoir outrepassé ses droits et son pouvoir, en levant l’option de se désolidariser de la vision de la Majorité Présidentielle, sans se référer au bureau politique du parti, alors que le règlement d’ordre intérieur du PDC, Parti Démocrate Chrétien, stipule à son  article 18 que «les prérogatives de traiter des matières relatives à l’idéologie, à la doctrine et aux options fondamentales du parti sont conférées aux congrès et non à un individu ». Quant à l’article 23, il est dit que c’est le bureau politique qui est l’organe d’orientation et de décision du parti. Enfin, l’article 26 donne mandat au bureau politique, lorsque les circonstances l’exigent, de se réunir entre deux sessions pour statuer sur les matières dont la compétence est dévolue au congrès.
Ce faisant, les protestataires se désolidarisent de leur Président José Endundo ainsi que de sa démarche. Par contre, ils ont réaffirmé leur appartenance inconditionnelle à la majorité présidentielle, MP, et apportent leur soutien indéfectible au président de la République, Joseph Kabila, autorité morale de la MP.  Ils soutiennent aussi l’initiative du Chef de l’Etat de convoquer le dialogue politique entre la classe politique RD. Congolaise, en symbiose avec la société civile. En tout cas, il n’est pas exclu de connaître d’autres rebondissements dans les jours ou mois à venir. Wait and see !
Fabrice Mbongo






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