Le Mouvement Social pour le Renouveau n’entend pas baisser pavillon. Les cadres du parti ont décidé de ne pas céder aux critiques acerbes, calomnies et autres injures du fait d’avoir pris, selon eux, une position courageuse sur la marche de la République. Au MSR, l’on se fait cette conviction et le parti s’engage à affronter des défis à venir. Pour ce faire, le MSR est sorti de sa réserve et déclare avoir pris acte de la rupture d’avec la Majorité Présidentielle. Constatant que son édifice n’a pas été chamboulé en dépit de sollicitation multiple, le MSR, parti dont Pierre Lumbi est le Président National, se félicite de la cohésion, de la discipline et du sens élevé de responsabilité manifestés par ses cadres et militants, dont d’ailleurs nombreux ont consenti le sacrifice de renoncer à des postes juteux, pour défendre la cause de la Nation. Ce parti dit rester solidaire au G7 et invite la CENI à publier rapidement un calendrier réaménagé dans le strict respect des délais constitutionnels.

Il est resté aphone après la lettre du G7, dont les contenus vont demeurer longtemps gravés dans les annales de l’histoire politique de la République Démocratique du Congo. Il, c’est bien le Mouvement Social pour le Renouveau, MSR. Parti membre de la nouvelle plateforme en gestation, le MSR a eu le temps d’encaisser les critiques, les calomnies venant de ses pourfendeurs, mais aussi d’enregistrer beaucoup d’encouragements de la part des Congolais épris de justice. La diaspora congolaise a pris fait et cause pour le G7. C’est deux semaines après l’exclusion que, finalement, le MSR se dévoile, non pas pour répliquer aux attaques, mais pour faire connaître son élégance politique et faire savoir sa position face aux impératifs et autres défis auxquels le pays est confronté, actuellement. Car, l’on estime, au MSR, qu’il faut toujours défendre les valeurs, ne point s’en écarter, même lorsque l’on est tiré vers le bas. En effet, après une vive tempête qui a soufflé, aux nombreuses conséquences, le parti, comme une liane, ne s’est pas rompu. Au contraire. C’est ainsi que comme un seul homme, les bonzes du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) se sont retrouvés au siège national du Parti, à Kintambo, en session extraordinaire du Bureau politique élargi aux délégués des 26 Fédérations du parti, correspondant aux 25 provinces de la République plus la ville-province de Kinshasa. Pendant trois jours, soit du 29 septembre au 1er octobre 2015, ils ont travaillé en osmose, passant en revue la situation et les enjeux politiques de l’heure. Fort des échos favorables et du soutien massif de toutes les couches de Forces vives de la Nation, le MSR a produit une déclaration en six points que voici :

Déclaration politique du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR)

Réunis du 29 septembre au 01 octobre 2015, en session extraordinaire du Bureau politique élargi aux délégués des 26 Fédérations du Parti correspondant aux 25 provinces de la République plus la ville de Kinshasa, aux Députés, Sénateurs et Cadres du Parti ;
Après avoir passé en revue la situation et les enjeux politiques de l’heure et fort des échos favorables et du soutien massif de toutes les couches de Forces vives de la Nation ;
Nous, Membres du Bureau politique élargi du MSR, déclarons ce qui suit :
Le MSR constate l’exclusion dont il a été l’objet de l’ancienne Majorité présidentielle et prend acte de la rupture ;
Le MSR se félicite de la cohésion, de la discipline et du sens élevé de responsabilité manifestés par ses cadres et militants face à l’intolérance, aux velléités de débauchage, etc… ainsi que du soutien massif exprimé par le peuple congolais à son combat visant le strict respect de la Constitution et de l’alternance démocratique ;
Le MSR se félicite de son alliance avec ses partenaires du G7 et s’engage à consolider la plate-forme ainsi créée. Dans cette perspective, le MSR exhorte les forces politiques et sociales soucieuses de l’émergence d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo à unir leurs efforts autour de cet idéal ;
Constatant le retard enregistré dans l’exécution du calendrier publié par la CENI le 12 février 2015, le MSR déplore l’absence manifeste de volonté politique du pouvoir exécutif dans l’accompagnement du processus électoral et invite la CENI à s’assumer en publiant rapidement un calendrier réaménagé dans le strict respect des délais constitutionnels ;
Le MSR appelle le peuple congolais à une vigilance tous azimuts contre les tentatives et dérives qui risquent de réduire à néant le sacrifice consenti pour l’émergence de la démocratie dans notre cher pays ;
Le MSR remercie la communauté internationale pour le financement lié au développement économique et l’encourage à ne ménager aucun effort, comme lors des élections de 2006, pour accompagner financièrement la CENI dans l’organisation des élections.
Peuple Congolais lève-toi, cette affaire te concerne.

Fait à Kinshasa, le 1er octobre 2015



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