La tempête qui continue de menacer tout le fondement de la Centrale électorale n’est pas de bon augure pour le candidat à la succession de Malu-Malu.

En effet, dans l’agenda visant, à bousculer l’architecture de la Ceni, la Majorité présidentielle n’est pas seule. Bien avant elle, l’opposition anti-dialogue principalement l’UNC et le MLC, avait exprimé le vœu de remplacer ses délégués au bureau de la CENI.



Mais, voici que l’UDPS dont une délégation a débarqué à Kinshasa en prévision de la convocation du dialogue, tient, au nombre des urgences inscrites sur sa feuille de route, à la refonte de fond en comble de la CENI.



Cette convergence d’agendas ne saurait ne pas avoir des conséquences directes sur la composition de la Ceni. Tout naturellement que pour obtenir gain de cause dans la bataille engagée contre les représentants du G7 au sein de l’administration électorale, la Majorité n’hésitera pas à consentir des concessions avec la 10ème rue.

Or, comme on le sait, le parti d’Etienne Tshisekedi vise principalement la tête de la Ceni. Pour cette formation politique, la crédibilité du processus électoral passe par la désignation d’une personnalité crédible et au-dessus de tout soupçon à la tête de la Ceni. Nul doute que Corneille Nangaa, qui n’a pas le soutien de la puissante Eglise catholique, alliée de l’Udps dans la remise en cause du processus électoral de 2011, ne saurait faire l’affaire du parti cher à Etienne Tshisekedi.


Les présages

De toutes les façons, le souci qu’exprime chaque camp politique d’avoir un oeil sur le processus électoral constitue à lui seul la brèche qui peut mener à tout.

Il est possible que Corneille Nangaa soit maintenu après tout. Mais les échos en provenance de la Majorité indiquent que la chose n’est pas garantie d’avance. Tout comme, le fait que l’intéressé est arrivé à la Ceni par la volonté de Malu-Malu n’est pas pour convaincre l’opposition dans son ensemble.


Au demeurant, tout indique que le sort de la Ceni dépend désormais du dialogue politique annoncé comme imminent. Puisque le processus électoral constitue le menu principal du dialogue, il est impossible que la recomposition totale de la Ceni n’en soit pas la manifestation finale et visible.

Autre indice révélateur, depuis que les confessions religieuses ont déposé l procès-verbal de désignation de leur champion à l’Assemblée nationale, rien n’a suivi.

La situation se révèle à tout le moins étrange quand on sait que la chambre basse devait, accorder le bénéfice de l’urgence à ce dossier. Ainsi, depuis le dépôt de ce dernier à l’hémicycle jusqu’à ce jour, Corneille, Nangaa aurait déjà eu mille fois le temps d’être investi. Mais, on dirait que la machine s’est grippée quelque part. Les présages ne sont pas vraiment bons pour le candidat à la succession de Malu-Malu.



Par LP

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