Samy Badibanga reste optimiste sur le dialogue. Mais, seulement, quelques préalables lui collent à la peau. Il considère que le dialogue doit tirer sa légitimité sur une approche issue de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Cette approche, précise-t-il, est renforcée par une résolution du Conseil de sécurité. C’est sur cette base que le Sphinx de Limete insiste sur la médiation internationale qui est une conséquence, à l’entendre dire, de cette légitimité. Plus loin, il reconnait également la démarche de ceux qui estiment que la Tripartite Ceni-Majorité-opposition peut constituer une source de légitimité institutionnelle. «C’est une autre dimension de la problématique et dans son optimisme, il pense que c’est normal que certains voient dans cette approche l’essentiel de la question. Mais, ceux qui pensent que la divergence serait un inconvénient doivent réviser leur analyse car elle est entre les mains de l’opposition un moyen supplémentaire d’obtenir la même chose sur laquelle tous sont d’accord », fait-il savoir.

S’agissant de la marche à dents de scie de l’Udps, Samy Badibanga n’y va pas par le dos de cuillère. Il passe par un vieil adage qui dit : ‘‘un chat échaudé craint l’eau’’. C’est pour expliquer «l’expérience de l’UDPS est particulière car c’est un grand parti qui a un encrage certain», dit-il. De ce point de vue, il rappelle les deux forums auxquels l’Udps a participé qui ont été entachés des pièges. Il s’agit de la Conférence nationale souveraine et le dialogue de Sun City qui a abouti à l’unification de ce pays. Mais, malgré les impondérables, le dynamisme interne a toujours ramené au premier plan de la scène politique et sur le droit chemin.

Sur le chemin croisé du dialogue, il voit une relation dialectique. Quelle que soit la dimension du dialogue avec l’implication de la communauté internationale, il aura besoin de l’implacabilité des institutions de la République pour l’applicabilité de résolutions. D’une part, on finira par se tourner vers l’Occident pour le financement des élections.

L’essentiel, pour lui, c’est que les politiques doivent jouer leur rôle de conduire le peuple vers des sommets démocratiques en refusant de se jeter des anathèmes.

Pros.

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