Le président de l’ex-assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza a déploré le fait que l’ancien ministre de l’Intérieur nommé tout récemment commissaire spécial de la nouvelle province de Lualaba, se soit permis de crier à haute voix sur le dossier de 55 millions qu’aurait emprunté l’ancien gouvernement provincial.

Kyungu rappelle que tout est justifié. ‘‘Pour parler chiffre par exemple, on a parlé de cinquante millions qui manquent, il y a plus que ça, qui aurait dû manquer’’, a-t-il déclaré. L’ex-Katanga est une province qui produit plus de trente millions de dollars par mois en dehors des recettes minières. Au sujet du contrôle de fonds utilisés, le président de l’Unafec pense que rien n’a échappé à l’assemblée provinciale. Il affirme même que les résultats de la cour des comptes sont là. C’est trop peu d’ailleurs, estime-t-il, au regard de l’immensité des problèmes à résoudre. Il pointe du doigt le gouvernement central qui doit à l’ex-province du Katanga 2,5 milliards de dollars sans parler des recettes minières. En termes de rétrocession, l’ex-Katanga a été le plus grand perdant. Kyungu s’indigne que les affaires de l’état commencent à se traiter en public comme si la procédure à suivre n’existait plus. La stratégie de diabolisation ne réussira pas, indique un membre de son entourage. On veut couler Katumbi par tous les moyens mais Dieu les confond toujours, ajoute-t-il. Lors des travaux de la commission de vérification des actifs et des passifs de l’ancien Katanga, les commissaires spéciaux de quatre nouvelles provinces démembrées, ont ordonné à leurs experts de suspendre la participation aux travaux jusqu’à ce que le gouvernement central dépêche une mission pour tirer au clair cette situation.

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