La ville de Kisangani regorge à ce jour plus de 1.500 photographes tous les sexes confondus, dont 500 seulement se sont fait enregistrés à la division provinciale de la culture et des arts indiques les services techniques de cette division.
La même source révèle que cet engouement des jeunes de toutes les catégories (élèves, étudiants, les désœuvrés) à se faire photographes contribue positivement à la promotion socio-économique de l’entité ; d’une par la photographie à Kisangani aide aux jeunes de se prendre en charge moyennant les revenus de leurs activités. Toutefois il est déploré le non-paiement de taxes par une grande majorité des photographes, ce qui constitue un manque à gagner au trésor public.
Par ailleurs, le marché des appareils photographiques connait des spéculations dans la mesure où les mêmes appareils vendus dans des magasins avec les prix allant de 50 à 120 dollars américains sont rachetés au marché noir de 15, 20 à 50 ou 75 dollars américains.
Cette situation a également encouragé l’implantation de plusieurs studio-photo ainsi que de laboratoire pour le développement des films mais parfois qui produisent des images dénaturée par manque de technicité.