
moins encore favoriser un glissement avec un calendrier qui va au delà du délai constitutionnel. La déclaration publiée mardi à Bruxelles rappelle que M. Kabila, en tant que partie prenante au dialogue, donc élément du problème congolais et non une solution, ne peut pas s’arroger le rôle d’être juge et partie. A cet effet, il ne peut ni définir l’ordre du jour, ni en donner une quelconque une orientation. Le point 5 de la même déclaration déplore que dans son allocution, ‘‘M. Kabila, a parlé de tout, sauf de lui et s’est sciemment refusé de s’engager à respecter la constitution, notamment pour ce qui est de la durée des mandats présidentiels et du respect de l’alternance de son deuxième et dernier mandat en 2016, conformément à la constitution’’. Pour l’Udps et son président, le dialogue vise clairement trois objectifs à savoir l’élaboration d’un calendrier consensuel et réaliste respectant le délai constitutionnel, l’organisation d’un processus électoral crédible dans un climat apaisé et enfin le transfert pacifique du pouvoir.