
"M. Kabila a réussi, avec l'aide de nombreux partenaires, au cours de la dernière décennie à sortir son pays d'une terrible guerre civile, à le réunifier et le stabiliser, même si des groupes armés continuent à sévir à l'est (de la République démocratique du Congo). Aujourd'hui, il a la possibÉtat, au terme d'élections présidentielles", a-t-il affirmé en ouvrant à Bruxelles les journées de contact diplomatiques qui rassemblent l'ensemble des chefs de poste.
"Le peuple congolais attend ce moment, la communauté internationale aussi", a ajouté Didier Reynders.
"Toute autre perspective serait inquiétante"
Le ministre des Affaires étrangères a insisté pour que ces élections aient lieu "conformément à la Constitution et dans les délais impartis par celle-ci" en dépit des difficultés que représentent l'organisation de ce scrutin dans un pays grand comme la RDC.
"Toute autre perspective serait inquiétante. C'est pourquoi il est aujourd'hui urgent que les préparatifs des élections soient réellement lancés", a-t-il poursuivi.
La présidentielle, en principe couplée à des législatives, devrait avoir lieu le 27 novembre, la fin du second mandat de Kabila étant fixé au 19 décembre.
RTBF avec Belga