Le président du Mpcr, Jean Claude Vuemba exige carrément la démission de Corneille Nanga pour incompétence et usurpation des pouvoirs. L’opposant s’indigne de la démarche du président de la commission électorale nationale indépendante d’introduire une requête auprès de la cour constitutionnelle pour solliciter une extension, laquelle selon ses propres dires, ne sera pas éternelle. L’élu de Kasangulu pense que M. Nanga ne fait que la volonté du pouvoir de maintenir le président Kabila au-delà de son mandat lui reconnu par la constitution. Pour Vuemba, si Nanga estime qu’il ne peut pas organiser les élections dans le délai constitutionnel, il n’a qu’à démissionner. Corneille Nanga veut que M. Kabila reste au pouvoir, explique-t-il. Nous l’avertissons déjà que le peuple ne va pas se laisser faire. Il rappelle que le mentor de M. Nanga- l’abbé Malumalu, avait planifié la révision du fichier électoral pour quatre mois. A travers la démarche du président de la centrale électorale, Vuemba y voit un complot contre le Congo-Kinshasa. Toutefois, il assure que M. Kabila ne peut plus se représenter et il ne sera plus président de la république après le 20 décembre 2016. S’il renonce à se représenter, nous allons dire aux congolais, on vote d’abord pour l’élection présidentielle parce que c’est constitutionnel et les autres scrutins se feront avec le nouveau fichier. L’essentiel, c’est obtenir d’abord, le départ de M. Kabila. Par ailleurs, le leader du Mpcr juge inadmissible le travail de sape que mène Nanga contre le peuple congolais. C’est lui qui est entrain de jeter la base d’une révision constitutionnelle pour que M. Kabila s’éternise au pouvoir. Le blocage ne vient plus des finances, aujourd’hui maintenant, ce sont des questions techniques. Il se réfère même au pasteur Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni qui a affirmé tout récemment que l’enrôlement ne peut pas aller au-delà d’une année. Dans une interview à la Voix d’Amérique, Corneille Nanga a affiché l’impossibilité de son institution à organiser les élections dans le délai constitutionnel avec un nouveau fichier électoral. Selon lui, tout dépend de la classe politique. ‘‘Il appartient à la classe politique de lever les options’’, dit-il. Par contre, Vuemba pense que Minaku a tout dit dans son discours d’ouverture de la session de mars. Le dialogue va lever les options de glissement qui seront soumises au parlement. Et le président de la Ceni, en bon exécutant, a déjà malheureusement amorcé ce plan en cherchant d’obtenir de la cour constitutionnelle le temps nécessaire pour bien organiser les scrutins, a dénoncé le radical opposant. Nanga estime que la seule possibilité d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, c’est avec l’ancien fichier. Or, on exclurait les 11 millions électeurs- des jeunes pour la plupart ayant atteint 18 ans et reprendrait sur les listes électorales, deux millions des morts.
7sur7.cd

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