
A l’ouverture de la cérémonie de signature de l’accord de Paris sur le Climat, vendredi 22 avril 2016, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), s’est réjoui du nombre de pays signataires. «Jamais auparavant, un aussi grand nombre de pays n’avait signé un accord international en une seule journée», a-t-il relevé. A l’occasion, Joseph Kabila a, au nom de la RD-Congo et des pays les moins avancés, rappelé que le Sud a besoin de transfert de technologie et de financement. Pour lui, il faut aider financièrement les pays du Sud à restaurer leurs écosystèmes et réhabiliter des millions d’hectares de terre en Afrique. Ceux-ci permettraient d’offrir des ressources agricoles au 1,5 milliard d’habitants supplémentaires qui sont attendus sur le continent dans les cinquante prochaines années. Il a engagé officiellement le Congo-Kinshasa face au risque de pression supplémentaire sur le système de production agricole déjà fragile sur le plan de l’insécurité alimentaire et stress hydrique accrue. «Notre devoir à tous est de surmonter l’égoïsme et privilégier une coopération agissante mutuellement avantageuse : Ensemble et sans plus attendre faisons preuve de responsabilité, respectons et mettons en œuvre l’accord de Paris sur le changement climatique. Il en va de l’avenir des progénitures de chacun de nous, il en va de l’avenir même de l’Humanité», a déclaré Joseph Kabila Kabange.
Aller plus loin que les promesses
En effet, l’accord de Paris engage ses signataires à limiter la hausse de température «bien en deçà de 2°C» et à poursuivre leurs efforts pour limiter cette hausse à 1,5°C. Cet objectif très ambitieux demande une volonté soutenue et des centaines de milliards de dollars pour assurer la transition vers des énergies propres.
C’est ainsi que François Hollande, peu avant de parapher solennellement le texte, a appelé, à la tribune, le monde à traduire l’accord de Paris sur le climat en actes pour faire face à l’urgence. Il a souligné que les mois qui viennent de s’écouler ont été les plus vite, encore plus vite qu’il faut faire vite.
C’est le premier grand rendez-vous de l’après Cop 21
La Conférence de Parties à Paris, s’était close sur un engagement de la communauté internationale à lutter contre le réchauffement climatique. Une date qui est restée cocher depuis plusieurs semaines dans l’agenda de Joseph Kabila qui, au nom de la RDC, a été depuis le vendredi 22 avril à New York pour participer à la cérémonie de signature de l’accord de Paris. Il s’y est retrouvé sur la photo qui les a immortalisés.