La secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC), Eve Bazaïba Masudi, appelle l’Onu à renforcer l’appui logistique de la Monusco pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel. De son côté, le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), André-Alain Atundu, estime que la tenue des élections dépend, non de résolutions de l’Onu, mais du point de vue technique de la Ceni et du compromis de la classe politique congolaise.

Les deux personnalités ont réagi jeudi 31 mars, au lendemain de l’adoption par le Conseil de l’Onu de la résolution 2277, qui renouvelle d’une année le mandat de la Monusco et appelle à la tenue rapide d’élections libres et crédibles en RDC.

Eve Bazaïba Masudi a salué la prorogation du mandat de la Monusco qu’elle invite à apporter son appui logistique au processus électoral:

«Nous souhaiterons qu’il y ait un accompagnement logistique des élections. Il faut renforcer la logistique liée aux élections et le pont aérien que la Monusco nous a toujours aidé pour le dispatching des matériels et de tous les documents nécessaires qui entourent la Monusco.»

Selon la secrétaire générale du MLC, les civils payent le lourd tribut de la mauvaise organisation des élections en RDC.

L’opposante a par ailleurs recommandé à la Monusco d’appliquer la résolution 2211 du Conseil de sécurité de l’Onu qui, selon elle, préconise «l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.»

Affaire des Congolais

«Quelles que soient les résolutions de l’Onu en la matière, ne comptera en réalité que l’avis technique de la Ceni et l’option levée par la classe politique congolaise», a déclaré pour sa part André-Alain Atundu Liongo, lors d’une intervention sur Radio Okapi.

Le porte-parole de la MP espère également que la prorogation du mandat de la mission onusienne en RDC est le compromis entre la volonté de Kinshasa et celle de l’Onu.

Le calendrier de la Ceni, publié en février 2015, avait fixé la présidentielle et les législatives en novembre prochain.

L’opposition accuse le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de vouloir contourner l’interdiction constitutionnelle qui l’empêche de briguer un troisième mandat.
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