Par ailleurs, la Banque précise que M. Losembe n’a pas démissionné mais se trouve en fin mandat et est remplacé par une nouvelle équipe dirigée par Mme Anne Mbuguje
Face à une folle rumeur faisant état de la faillite de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC), il était impérieux que cette institution bancaire lève le ton pour donner des éclaircissements sur les difficultés de la trésorerie qui ronge son secteur d’activité. " La BIAC n’est pas en état de faillite, mais fait face à des problèmes de liquidité certes ", reconnait un des membres du Conseil d’administration de la Banque, au cours d’une conférence de presse donnée hier jeudi 31 mars, à Kinshasa.
Pour résorber cette crise, le Conseil d’administration de la BIAC, réuni hier jeudi 31 mars, veut insuffler une nouvelle dynamique avec d’autres méthodes de management et de gestion. C’est dans ce sens qu’il a entériné le départ du Directeur Général, Michel Losembe, en fonction depuis janvier 2013. Ce départ, souligne M. Mambu, membre du Conseil d’administration, interviendra à la fin de son mandat prévu mi-avril à l’occasion de l’adoption des résultats 2015 de la Banque en Assemblée générale.
Donc Michel Losembe n’a pas démissionné comme cela se raconte. Il est plutôt en fin mandat statutaire. En remplacement, le Conseil d’administration a désigné une nouvelle direction collégiale qui prend dès à présent ses fonctions dans le cadre d’une transition avec l’ancien DG. Salariée de la Banque depuis 2005 et jusqu’alors Directrice " Service public " et sur la province de Kinshasa, Anne Mbuguje, a été nommée Directrice générale ad intérim. Elle est entourée de Fabrice Alfonsi, Directeur général adjoint en charge de l’exploitation et de Stéphane Lukamba, Directeur général adjoint en charge du commercial et de la trésorerie. Mickael Blattner, représentant du Conseil d’administration, est en charge de l’opération de recapitalisation de la Banque.
Cette nouvelle direction a pour mission d’accélérer, avec stratégie et méthode, le programme de consolidation de la Banque qui traverse une tension passagère de liquidité. Pour y remédier, la BIAC a engagé une série de discussions avec la Banque centrale du Congo, sous la supervision du Gouvernement, afin de rétablir rapidement sa rentabilité et de consolider son bilan.
Ces discussions, souligne Anne Mbuguje, " sont à un stade très avancé et ont déjà permis d’obtenir un premier accord signé de la Banque centrale sur une opération de réescompte à hauteur de 16 milliards de francs congolais. D’autres solutions techniques sont à l’étude sur des dettes publiques en souffrance pour des montants globaux qui avoisinent 24,3 milliards de francs congolais. " Ces créances pourront servir à sécuriser l’épargne publique, notamment celle des 340.000 déposants que compte la BIAC, comme indiqué dans le communiqué de la Troïka stratégique du lundi 28 mars dernier.
Donc Michel Losembe n’a pas démissionné comme cela se raconte. Il est plutôt en fin mandat statutaire. En remplacement, le Conseil d’administration a désigné une nouvelle direction collégiale qui prend dès à présent ses fonctions dans le cadre d’une transition avec l’ancien DG. Salariée de la Banque depuis 2005 et jusqu’alors Directrice " Service public " et sur la province de Kinshasa, Anne Mbuguje, a été nommée Directrice générale ad intérim. Elle est entourée de Fabrice Alfonsi, Directeur général adjoint en charge de l’exploitation et de Stéphane Lukamba, Directeur général adjoint en charge du commercial et de la trésorerie. Mickael Blattner, représentant du Conseil d’administration, est en charge de l’opération de recapitalisation de la Banque.
Cette nouvelle direction a pour mission d’accélérer, avec stratégie et méthode, le programme de consolidation de la Banque qui traverse une tension passagère de liquidité. Pour y remédier, la BIAC a engagé une série de discussions avec la Banque centrale du Congo, sous la supervision du Gouvernement, afin de rétablir rapidement sa rentabilité et de consolider son bilan.
Ces discussions, souligne Anne Mbuguje, " sont à un stade très avancé et ont déjà permis d’obtenir un premier accord signé de la Banque centrale sur une opération de réescompte à hauteur de 16 milliards de francs congolais. D’autres solutions techniques sont à l’étude sur des dettes publiques en souffrance pour des montants globaux qui avoisinent 24,3 milliards de francs congolais. " Ces créances pourront servir à sécuriser l’épargne publique, notamment celle des 340.000 déposants que compte la BIAC, comme indiqué dans le communiqué de la Troïka stratégique du lundi 28 mars dernier.
LA BIAC N’EST PAS EN FAILLITE, LA POPULATION INVITEE AU CALME
La BIAC n’est pas en faillite déclare le Gouvernement de la République dans un communiqué publié hier jeudi 31 mars. L’Exécutif national met en garde ceux qui relayent de telles informations inexactes pour créer la panique au sein de la population.
Le Gouvernement salue la restructuration de l’organigramme de la Banque , qui élève Mme Anne Mbuguje à la tête de la Direction générale de cette institution. Il invite en outre des centaines de milliers d’épargnants de la BIAC à la sérénité car, poursuit le communiqué, cette situation n’est que temporaire. " La BIAC qui détient un maillage territorial très dense dans notre pays continuera à participer activement à l’émergence de la RDC ". Surtout qu’au delà de cette difficulté opérationnelle passagère, les fondamentaux de la BIAC restent solides avec un volume d’activité et une clientèle en croissance continue, le réseau d’agences le plus dense du pays, une forte contribution au financement de l’économie nationale en francs congolais et des dépôts sous gestion qui représentent près de 15% du volume national.
De fait, indique la nouvelle DG de la BIAC, avec plus de 400.000 comptes fin 2015 contre 366.000 fin 2014, la BIAC a vu son total de bilan (511 milliards de FC ou 563 millions USD en 2015 selon les résultats provisoires et avant certification du commissaire au compte), ses encours de crédits (288,9 milliards de FC) et de dépôts (399,7 milliards de FC dont 245,3 milliards détenus par de petits commerçants) en hausse significative par rapport à l’année précédente.
La BIAC a par ailleurs pris certaines mesures exceptionnelles face à cette situation exceptionnelle. Il s’agit de la fermeture de 17 agences à travers le pays, ainsi que du plafonnement des retraits dans ses guichets. La raison avancée par le nouveau trésorier de la Banque vise à permettre à tout le monde d’être servi à cette période de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.MOLINA
La BIAC n’est pas en faillite déclare le Gouvernement de la République dans un communiqué publié hier jeudi 31 mars. L’Exécutif national met en garde ceux qui relayent de telles informations inexactes pour créer la panique au sein de la population.
Le Gouvernement salue la restructuration de l’organigramme de la Banque , qui élève Mme Anne Mbuguje à la tête de la Direction générale de cette institution. Il invite en outre des centaines de milliers d’épargnants de la BIAC à la sérénité car, poursuit le communiqué, cette situation n’est que temporaire. " La BIAC qui détient un maillage territorial très dense dans notre pays continuera à participer activement à l’émergence de la RDC ". Surtout qu’au delà de cette difficulté opérationnelle passagère, les fondamentaux de la BIAC restent solides avec un volume d’activité et une clientèle en croissance continue, le réseau d’agences le plus dense du pays, une forte contribution au financement de l’économie nationale en francs congolais et des dépôts sous gestion qui représentent près de 15% du volume national.
De fait, indique la nouvelle DG de la BIAC, avec plus de 400.000 comptes fin 2015 contre 366.000 fin 2014, la BIAC a vu son total de bilan (511 milliards de FC ou 563 millions USD en 2015 selon les résultats provisoires et avant certification du commissaire au compte), ses encours de crédits (288,9 milliards de FC) et de dépôts (399,7 milliards de FC dont 245,3 milliards détenus par de petits commerçants) en hausse significative par rapport à l’année précédente.
La BIAC a par ailleurs pris certaines mesures exceptionnelles face à cette situation exceptionnelle. Il s’agit de la fermeture de 17 agences à travers le pays, ainsi que du plafonnement des retraits dans ses guichets. La raison avancée par le nouveau trésorier de la Banque vise à permettre à tout le monde d’être servi à cette période de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.MOLINA
COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT
Depuis quelques jours, une folle rumeur faisant état de la faillite de la Banque BIAC circule avec insistance dans certains médias.
Dans sa mission de sécurisation de l’épargne publique et conscient des blessures enfouies dans la mémoire collective des Congolais à ce sujet à la suite de graves dysfonctionnements du système bancaire dans les années 80 et 90, le Gouvernement met en garde ceux qui relayent de telles informations inexactes pour créer la panique au sein de la population.
La BIAC qui est aujourd’hui la troisième banque en République Démocratique du Congo avait fait l’objet d’un audit de la Banque Centrale du Congo de juin 2015 à février 2016. Cet audit a confirmé la solidité des fondamentaux de cette banque. Quelques problèmes organisationnels mis à jour par les auditeurs ont justifié l’élaboration d’une nouvelle feuille de route plus ambitieuse et d’un plan de refinancement et de réorganisation sous la supervision de la Banque Centrale. Il s’agit là de mesures techniques opérationnelles et d’une stratégie de consolidation et de croissance normale qui ne doivent pas créer l’agitation.
Ces mesures techniques liées au fonctionnement normal d’une institution financière de cette envergure sont accompagnées d’une restructuration de l’organigramme de la Banque. Ainsi, le Conseil d’administration de la BIAC a désigné Madame Anne MBUGUJE en qualité de Directrice Générale ad intérim en remplacement de Monsieur Michel Losembe qui va quitter ses fonctions le 15 avril prochain.
Le Gouvernement invite les centaines de milliers d’épargnants de la BIAC à la sérénité. Cette situation n’est que temporaire. La BIAC, qui détient un maillage territorial très dense dans notre pays continuera à participer activement à l’émergence économique de la RD Congo.
Depuis quelques jours, une folle rumeur faisant état de la faillite de la Banque BIAC circule avec insistance dans certains médias.
Dans sa mission de sécurisation de l’épargne publique et conscient des blessures enfouies dans la mémoire collective des Congolais à ce sujet à la suite de graves dysfonctionnements du système bancaire dans les années 80 et 90, le Gouvernement met en garde ceux qui relayent de telles informations inexactes pour créer la panique au sein de la population.
La BIAC qui est aujourd’hui la troisième banque en République Démocratique du Congo avait fait l’objet d’un audit de la Banque Centrale du Congo de juin 2015 à février 2016. Cet audit a confirmé la solidité des fondamentaux de cette banque. Quelques problèmes organisationnels mis à jour par les auditeurs ont justifié l’élaboration d’une nouvelle feuille de route plus ambitieuse et d’un plan de refinancement et de réorganisation sous la supervision de la Banque Centrale. Il s’agit là de mesures techniques opérationnelles et d’une stratégie de consolidation et de croissance normale qui ne doivent pas créer l’agitation.
Ces mesures techniques liées au fonctionnement normal d’une institution financière de cette envergure sont accompagnées d’une restructuration de l’organigramme de la Banque. Ainsi, le Conseil d’administration de la BIAC a désigné Madame Anne MBUGUJE en qualité de Directrice Générale ad intérim en remplacement de Monsieur Michel Losembe qui va quitter ses fonctions le 15 avril prochain.
Le Gouvernement invite les centaines de milliers d’épargnants de la BIAC à la sérénité. Cette situation n’est que temporaire. La BIAC, qui détient un maillage territorial très dense dans notre pays continuera à participer activement à l’émergence économique de la RD Congo.
Ministère de la Communication
et Médias
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