Le gouvernement a dénoncé vendredi les contradictions qui émaillent la Résolution 2277 du conseil de sécurité de l’ONU sur la RDC du 30 mars 2016 notamment le  maintien en l’état du volet militaire de la Monusco, en dépit des conclusions consensuelles du dialogue stratégique entre la RDC et la mission onusienne et en raison de la fragilité  de  la situation au Burundi.
Au cours d’une rencontre de clarification avec la presse autour des variantes d’interprétations  de bon ‘nombre d’observateurs et d’acteurs politiques du pays, le ministre de la Communication et Médias ; Lambert Mende Omalanga  et son collègue des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda  ont fait savoir que « les rédacteurs de la Résolution n’ont pas particulièrement brillé  par la clarté  et la logique ».
Ils ont stigmatisé les tentatives de «  certains Etats  » de faire exercer sur la RDC une sorte de tutelle internationale ainsi que « le lobbying feutré » de quelques Etats contributeurs de troupes au sein de la Monusco qui s’efforcent d’accroître abusivement leur rôle  dans la définition de la situation et par conséquent du mandat de cette mission.
Ils ont appelé la presse à intégrer toutes ces données  dans leurs analyses des bras de fer annuels entre le gouvernement et certains décideurs à New York qui travaillent au maintien du volume  des effectifs  militaires de la Monusco qui, dix-sept ans après sa mise en œuvre, ne se gêne pas d’étaler son impuissance.
Appel à faire coïncider les délais constitutionnels  avec la durée des mandats
Au cours de cette rencontre avec la presse ,  le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga a aussi  appelé  la classe politique congolaise à se surpasser pour faire coïncider les délais constitutionnels des scrutins  avec la durée de tous les mandats sans discrimination ,  lors du Dialogue national politique  inclusif convoqué par le chef de l’Etat et soutenu par la résolution 2277 des Nations unies.
Il a convié les élites à mettre  à jour des « options efficientes et opérationnelles »  concernant l’actualisation du fichier électoral avec  les nouveaux majeurs et l’élagage des personnes décédées, le financement des opérations électorales et la sécurisation de ces dernières.
« On peut estimer aujourd’hui que le dialogue aura bel et bien lieu parce que la dernière résolution de l’ONU soutient l’initiative du chef de l’Etat de même que le principal parti d’opposition dans le pays  malgré les gesticulations des tenants du chaos », a affirmé le ministre Mende.
Les rédacteurs de la Résolution , a dit le ministre,  insistent sur l’indispensable nécessité du dialogue afin de dégager de manière consensuelle des ajustements pouvant permettre la tenue d’élections fiables , transparentes et apaisées, a-t-il soutenu. 
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