Les déposants de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) doivent continuer à faire confiance à cette institution bancaire. Car, à partir de demain mardi 5 avril, les guichets se rouvriront normalement à travers toute l’étendue du pays. Cela, après des concertations qui prendront fin aujourd’hui, en vue de définir les modalités pratiques pour la mise à sa disposition des moyens nécessaires. C’est ce qu’on peut retenir de la déclaration de Déogratias Mutombo, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), faite le dimanche 3 avril dernier, à l’issue de deux rencontres successives. D’abord avec la nouvelle équipe de cette banque commerciale dirigée par Anne Mbuguje et, ensuite, avec Henri Yav Mulang, Ministre des Finances.

La BCC, en tant qu’institution de régulation des banques, a décidé de prendre les choses en mains afin d’en découdre avec la crise de liquidités que traverse la BIAC. Surtout que cette situation a été à la base des remous observés la semaine dernière à travers toute l’étendue de la RD. Congo où elle opère.

Au sortir de ces rencontres, le Gouverneur de la BCC a déclaré à la presse l’objet de ces réunions dominicales, qui consistaient à examiner la situation de la BIAC, en particulier, et sa trésorerie, en général. Cela, en vue d’arriver à la normalisation de son fonctionnement. Seulement, ces concertations vont devoir se poursuivre aujourd’hui en vue de définir les modalités pratiques de la mise à sa disposition, des moyens nécessaires pour l’ouverture des guichets dès demain mardi 5 avril.

A cet effet, la BCC et le Gouvernement invitent les déposants, en particulier, et les publics, en général, de continuer à faire confiance à cette grande banque. Puisqu’en ce moment, le Gouvernement, en collaboration avec la BCC, se déploie dans la préservation de la stabilité non seulement de la BIAC, mais du tout le système bancaire en RDC.

Ce qui explique le fait que la BIAC travaille aujourd’hui à guichet fermé, en attendant que les travaux se terminent avec le Gouvernement. Lesdits travaux, précise-t-il, vont consister à voir dans quelle mesure accompagner la BIAC, pour la mise à sa disposition des moyens nécessaires, susceptibles de lui permettre d’ouvrir les guichets de manière régulière à partir de demain.

Par conséquent, le Numéro Un de la BCC invite les entreprises publiques à ne pas délocaliser leurs avoirs placés dans les caisses de cette banque au profit de la concurrence. D’autant plus que, cette initiative est suivie par d’autres entreprises du secteur privé ainsi que des particuliers. Sinon, la conséquence sera l’amplification des difficultés de trésorerie. A l’en croire, même lorsqu’une banque est en très bonne santé et qu’elle est confrontée à des situations telles qu’une pression, forte demande, délocalisation, désaffectation des ressources au profit de la concurrence, cela entraîne des difficultés.

‘’Donc, les entreprises tant publiques que du secteur du portefeuille ou du privé et les particuliers doivent continuer à faire confiance à la BIAC’’, a-t-il insisté. Et d’ajouter que le Gouvernement et la BCC, qui est l’autorité de régulation de contrôle, sont là pour préserver sa stabilité.

Par ailleurs, Déogratias Mutombo a précisé que la BCC n’a pas mis la BIAC sous gestion administrative. A ce stade, elle fonctionne normalement, mais la BCC en tant qu’Autorité de Régulation et de contrôle assure un suivi rapproché des activités de toutes les Banques.

Judith Asina


LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top