Sur VOA Afrique, l'ancien chef rebelle reconnait la participation d'anciens Ninjas dans les attaques de Bacongo, Makélékélé et Mayanga mais nie en être à l’origine. Rallié à l'opposition, le pasteur Ntoumi appelle Denis Sassou Nguesso à quitter le pouvoir.
A Brazzaville, le gouvernement a annoncé avoir lancé des "investigations" sur les combats du 4 avril 2016.

Selon la déclaration du gouvernement, les fauteurs de troubles seraient "des ex-miliciens Ninja", des combattants d'une ancienne faction de la guerre civile dite du Pool entre 1998 et 2003

Ces miliciens étaient alors dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntoumi.

Sur VOA Afrique, ce dernier dément toute implication et dit s'être rangé. "Je suis un politique mais je comprends ces jeunes. C'est une insurrection de la population qui ne se reconnait pas dans les résultats attribués aux candidats de l’opposition."



Le Pasteur Ntoumbi accuse Jean-François Ndenguet, le directeur général de la police, d'avoir distribué des armes aux anciens Ninjas et d'avoir constitue le groupe des douze apôtres . "Certains sont avec le pouvoir mais d'autres retournent les armes contre les policiers. Les armes de Sassou se sont retournées contre lui-même", explique-t-il sur VOA Afrique.

Le pasteur Ntoumbi demande l'implication de la communauté internationale et craint une reprise de la guerre au Congo si la situation perdure.

"Apres 32 ans au pouvoir, Sassou Nguesso doit partir", préconise Ntoumbi.
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