« Panama papers » : Messi assure que sa société offshore n’a jamais eu de fonds
Lionel Messi, l’attaquant star du FC Barcelone, a affirmé lundi 4 avril que la société panaméenne appartenant à sa famille, citée dans les « Panama papers », n’a jamais été utilisée à des fins d’évasion fiscale et n’a jamais eu de fonds.
« La société panaméenne évoquée par ces informations est complètement inactive et n’a jamais eu de fonds ni de comptes courants ouverts », assure-t-il, avec sa famille, dans un communiqué diffusé alors que le parquet en Espagne annonçait l’ouverture d’une enquête sur les « Panama papers ». Dans le communiqué, les Messi font savoir qu’ils ont demandé à leurs avocats d’envisager « toutes les actions légales contre les médias qui ont propagé ces informations ».
L’Argentin, quintuple Ballon d’or, est empêtré depuis plusieurs années dans des déboires avec le fisc. Il doit être jugé avec Jorge Messi, son père, à partir du 31 mai à Barcelone, pour une fraude fiscale s’élevant à 4,16 millions d’euros sur la période 2007-2009. La justice lui reproche de ne pas avoir déclaré des revenus liés aux droits à l’image, payés par des sociétés-écrans au Belize et en Uruguay. Depuis, le joueur a remboursé l’argent qu’il devait au fisc pour cette période, et jure n’avoir jamais voulu frauder.
Les « Panama papers » révèlent que la star argentine et son père sont devenus, le 23 juin 2013, les bénéficiaires économiques de Mega Star Enterprises, une société domiciliée au Panama et créée par Mossack Fonseca, à peine plus de dix jours après la plainte de la justice espagnole pour fraude fiscale. En décembre 2015, Jorge Messi en est devenu l’actionnaire unique.