
Officiellement, les discussions en vue de l'ouverture d'un « dialogue » entre le gouvernement et l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été suspendues par Étienne Tshisekedi, le leader de ce parti d'opposition, en septembre 2015.
Mais des émissaires de Joseph Kabila, parmi lesquels son directeur de cabinet, Néhémie Mwilanya Wilondja, Léonard She Okitundu et Albert Yuma, ont néanmoins rencontré des proches de Tshisekedi, à Paris, fin mars. Parmi ces derniers, Me Papis Tshimpangila, Floribert Tendayi et deux proches parents de l’opposant : Christian, son fils, et Bona Kabongo, son neveu, qui est chargé de sa sécurité et du protocole.
« Ils sont tombés dans un piège, déplore le secrétaire national de l’UDPS aux relations extérieures, Félix Tshisekedi, un autre des fils d’Étienne. Ils devaient rencontrer Edem Kodjo [le facilitateur de l’Union africaine], qui se trouvait à Paris, et seulement lui. Ils n’avaient pas pour mandat de rencontrer des émissaires de Kabila, encore moins de négocier quoi que ce soit avec eux. »
JeuneAfrique