Henri Mova Sakanyi, Secrétaire Général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD), a inauguré le projet qui cadre avec l’un de ses axes du travail, entre autres, l’auto-prise en charge. C’était à l’issue de l’atelier intitulé ‘’un jour pour l’emploi’’ organisé à l’Hôtel Invest, à l’attention des jeunes du parti. Une activité qui s’inscrit dans une démarche citoyenne de validation et de renforcement des capacités des Membres. Cela, afin de les préparer à affronter les difficultés qui s’érigent sur la voie pour dénicher un emploi et vaincre les contraintes indicibles afin de se mettre à son propre compte.

Avec l’aide des experts, les jeunes du PPRD ont été soumis à un exercice que les politiques ont souvent tendance à taire. A cette occasion, les participants, scindés en deux groupes, ont échangé sur les thèmes : « la recherche d’emploi et comment créer un emploi ».

‘’Relevons le défi pour que dans un laps de temps relativement court, nos jeunes reviennent à nous, en courant, comme Archimède sortant de sa baignoire en tenue d’Adam et criant : « eureke ! …j’ai trouvé ! »’’, a conseillé Henri Mova. Pour lui, le PPRD est un parti qui ose et ne fuit pas ses responsabilités. C’est pourquoi, ayant compris l’importance du travail, la social-démocratie, l’idéologie de ce parti est née de la volonté des travailleurs à imposer les meilleures conditions de travail. Il s’agit des revendications qui se sont muées à une montée aux extrêmes qui a vu les masses faire leur intrusion en politique en vue de participer aux décisions qui soient respectueuses notamment, pour la justice sociale et l’Etat-providence.

Pour cela, la formation joue le rôle déclencheur, avant qu’elle n’impose sa présence pérenne en termes continue. Car, les travailleurs doivent être mis à niveau pour faire face aux exigences changeantes du monde en perpétuelle évolution.

Cependant, il reste que toute demande d’emploi ne coïncide pas avec l’offre correspondante, pour deux raisons qui président à cette dysharmonie. Il a soulevé pour ce faire, l’insuffisance d’emplois à occuper ainsi que la méconnaissance de techniques de recherche y afférente ou celle de la mise en œuvre de son génie pour la création de sa propre unité de production. Selon lui, à défaut de trouver de l’emploi, il est bon de le créer pour soi-même et par soi-même.

Malheureusement, dans les conditions du système dominant à travers le monde, le travail ne s’acquiert pas à souhait, ni à satiété. Ainsi, pour défendre les conditions des travailleurs, ce qui est l’un des leitmotivs fondamentaux, faut-il avant tout, trouver un travail. D’autant plus que, le monde du travail est le vivier naturel du PPRD autant qu’il est le focus prioritaire de son électorat. En effet, les milieux ouvriers et paysans fondent la quintessence de sa philosophie politique. Et pour promouvoir l’homme, le travail n’est jamais une corvée mais la condition de sa liberté et de son épanouissement. ‘’Le travail est aussi l’instrument de transformation des conditions de vie des hommes sur la terre tout en étant la voie incontournable de l’évolution positive de l’humanité et du monde’’, déclare-t-il.

Il insiste sur le fait que, la leçon du laboureur à ses enfants reste d’actualité, entendu que, ‘’le trésor est un trésor’’, malgré le caractère délétère, mortifère et macabre du camp de concentration d’Auschwitz sur le fronton de l’entrée, où on pouvait lire : «le travail libère». Une thèse qui coïncide avec, la Bible qui proclame :‘’que celui qui ne travaille pas, ne mange pas non plus’’.

Obtenir et créer un emploi

Parmi les sous-thèmes exploités dans cet atelier figurent, particulièrement, la politique de l’emploi en RDC. Ici, c’est Angélique Kikudi, DG de l’Office National de l’Emploi (ONEM) qui a été choisi comme oratrice. Comme référence, elle a relevé l’article 36 de la Constitution qui stipule que le travail est un droit. Raison pour laquelle, faire la politique nécessite une vision. ‘’Et la vision du Gouvernement, c’est un plein emploi soutenu par un travail descend’’, dit-elle. Laquelle vision indique sept objectifs dont les axes majeures consistent, entre autres, au renforcement de capacité de la structure de la promotion de l’emploi ; la promotion de l’emploi des groupes sociaux spécifiques ; l’assimilation ainsi que la création d’emploi et l’amélioration de la qualité et promotion d’emploi.

Elle a souligné à travers tout cela que, l’un des objectifs de l’ONEM est de promouvoir l’emploi, réduire le chômage, puisque le sous-emploi pose un développement économique endogène.

De l’autre côté, l’atelier a exploité le sous-thème lié à la création d’emploi. Et, dans son speech, Eric Makwala, Coordonnateur de la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs, l’un des speakers a relevé trois types d’entrepreneurs. Il y a présenté essentiellement, l’entrepreneur motivé en permanence de nouvelles idées et qui créent des entreprises. Au-delà de cela, il a relevé l’entrepreneur ‘’Life Spyle’’, qui place la passion avant le profit. Il a encouragé les participant sur le fait que, tout le monde peut devenir entrepreneur, mais à condition de développer certains caractères. Enumérant ces qualités, il a cité particulièrement la passion, le leadership, la capacité relationnelle et la gestion du temps.

Il faut souligner qu’au cours de cette session, les orateurs ont répondu à plusieurs questions que se posent les demandeurs d’emplois et créateurs de sociétés. Aussi, se sont-ils tenus spécialement des face-à-face entre demandeurs et offreurs d’emplois, de simulations d’entretiens. Il était, également, question de procéder à la définition des profils recherchés, des séances d’information, ainsi que des incitations à la réalisation des projets d’entreprises.
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