En se basant sur les dernières révélations faites par le Ministre de la Justice Aluxis Ntambwe Mwamba accusant Moise Katumbi de l 'atteinte à la sûreté de l ' Etat  ,  Nous pouvons constaté que l 'ex Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi marche sur les pas de Moïse Tshombe de triste mémoire .

En 1960 , La France voulant profiter elle aussi de minerais katangais, elle avait  envoyé à Moïse Tshombe le renfort du mercenaire Bob Denard et de ses hommes. 

Aux élections législatives de 1960, le CONAKAT prit le contrôle de la province du Katanga. La République démocratique du Congo devint indépendante, et Tshombe et le CONAKAT déclarèrent la sécession de la province du reste du Congo le 11 juillet 1960. De graves troubles ethniques éclatèrent alors, les Katangais se mirent à chasser les immigrés kasaïens, de l'ethnie luba, que l’administration coloniale avait fait venir pour travailler dans les mines. Il y eut de nombreux morts.
Chrétien, anti-communiste, pro-occidental, Tshombe fut élu président du Katanga en août 1960, annonçant : « Nous faisons sécession du chaos » (en référence aux troubles apparus dans le pays dès la proclamation de l'indépendance). Certains analystes pensent que Tshombe a fait sécession parce qu'il n'était pas dans le gouvernement de Lumumba.

En mars 1967, un tribunal congolais le condamne à mort par contumace lors du procès Tshipola pour : avoir proclamé la sécession du Katanga ; avoir aliéné l’indépendance économique du pays lorsqu'il était Premier Ministre en signant les accords réglant le contentieux belgo-zaïrois ; avoir constitué une armée de mercenaires ; avoir maintenu la subversion dans les unités katangaises de l’Armée nationale congolaise en vue de renverser le nouveau régime.
Voici ce qu 'il en est de la dernière sortie médiatiques  du Ministre de la Justice Alexis Ntambwe Mwamba 

Des mercenaires étrangers à la solde de Moïse Katumbi aux arrêts

Des personnes étrangères appartenant à un réseau de mercenaires à la solde de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, ont été interpellées et mises à la disposition de la justice congolaise, a annoncé le ministre de la Justice, garde des sceaux et droits humains, Alexis Thambwe  Mwamba,  au cours d’une conférence de presse  mercredi au Palais de Justice.
Ces suspects d’origine américaine observés par les services dans l’entourage de Moïse Katumbi sont tous anciens de l’armée des Etats-Unis. Ils sont entrés en RDC par la République sud-africaine où les visas leur ont été délivrés par l’ambassadeur congolais alors qu’ils n’étaient pas résidents en Afrique du Sud. Cinq Congolais ont été également interpellés. Parmi eux, deux chauffeurs de Moïse Katumbi qui ont été mis en liberté provisoire, tandis que les trois autres ainsi que  les mercenaires étrangers ont été transférés à Kinshasa où ils sont mis à la disposition du parquet général de la République sur injonction du ministère de la Justice.
A leur arrivée à l’aéroport international de N’Djili à Kinshasa, le cerveau moteur de la bande, Lewis Darril, a essayé de forcer la barrière pour s’enfuir, mais il a été maîtrisé par les services de la sécurité de la Régie des voies aériennes (RVA) au moment où il tentait de pénétrer dans les installations de la MONUSCO.
Devant le magistrat instructeur au parquet général de la République, il a été entendu en présence de ses avocats, notamment Me Azarias Ruberwa, ainsi que d’un conseiller à l’ambassade américaine à Kinshasa et des autres membres du corps diplomatique. Lewis Darril, conseiller militaire de Moïse Katumbi a, devant l’instruction pré juridictionnelle à Lubumbashi, tenté de dissimuler son statut en  se faisant passer pour un expert en agriculture dans la ferme de Kasemba,  propriété de Moïse Katumbi au Katanga.
Il a été en outre relevé que les membres de ce groupe étaient recrutés dans une société de protection civile dirigée par un général américain en retraite. Ils sont entrés à Lubumbashi sur l’invitation d’un certain Mushila Franck, alias «Franck Foreman», un conseiller de Moïse Katumbi.
Certains parmi eux n’ont laissé aucune trace malgré leurs adresses enregistrées au service de l’immigration à Lubumbashi. De ces adresses, on notera l’Hôtel Karavia, le gouvernorat et une des résidences de Moïse Katumbi. Au total, 113 mouvements d’entrées et de sorties avaient été observés par les services qui ont fait remarquer que les suspects bénéficiaient des visas sur la demande expresse de Moïse Katumbi.
Ces visiteurs se sont faits passer pour des recrues d’une société de gardiennage « Akuna Matata » de l’ancien gouverneur du Katanga dont Mushila  Franck, alias «Franck Foreman» était le directeur général. Ce service qui fonctionnait illégalement au Katanga a été fermé sur instruction de la hiérarchie. Les éléments de l’instruction au parquet renseignent également que ces mercenaires ont mis en place des dispositions au cas où la résidence de Moïse Katumbi était attaquée. Des vidéos de surveillance ont été placées dans les allées qui menaient à cette résidence.
Ces mercenaires avaient également pour mission de s’attaquer aux services au cas où l’élection  présidentielle  ne se déroulait pas selon leur plan. Ils devaient aussi s’en prendre à la police le 24 avril jour où un meeting était programmé dans la commune de Kenya à Lubumbashi.
Leur mission principale était d’observer les services de sécurité congolais et d’envoyer un rapport d’évaluation à leur maison mère, l’objectif étant d’élaborer un plan de défense en cas d’attaque des intérêts de Moïse Katumbi. Ils ont aussi prévu le recours aux appareils satellitaires et aux gilets par-balles. Il a été également établi que l’un de ces suspects avait livré une fausse identité à la société de télécommunication VODACOM avec un nom congolais. Le but était d’infiltrer un appareil de communications dans sa cellule de détention.
Selon les statistiques de la Direction générale de migration (DGM),  658 personnes dont 404 hommes sont entrées à l’ex-province du Katanga, parmi lesquels une dizaine évolue dans l’entourage de Moïse Katumbi. Des instructions formelles ont été données aux services de la DGM pour faire respecter la procédure en matière de visa. Pour les besoins d’enquête, une dame congolaise de la DGM, Véronique Mahele Lisungi, présumée membre de ce réseau mafieux a été interpelée. Un sujet sud-africain fait également partie de cette bande  de mercenaires, signale-t-on. 

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