Le parti d’Etienne Tshisekedi, l’allié d’Edem Kodjo dans l’organisation du Dialogue politique en RDC, estime que le Groupe de travail institué par le Facilitateur n’est qu’une cellule informelle à son service qui ne remplace nullement le Comité Préparatoire. Constitué essentiellement des activistes de la Société civile, le Groupe de travail, selon l’UDPS, ne peut faire le travail des politiques.Toutes ces affirmations ou négations ont été faites à la presse, lors d’une conférence de presse, à Bruxelles, le 27 mai dernier. Pour la circonstance, les deux cadres du parti qui ont le vent en poupe, à savoir : Bruno Tshibala (Secrétaire général adjoint et Porte-parole) et Félix Tshisekedi (Secrétaire national aux Affaires Extérieures) ont été envoyés au front. De cette conférence de presse, on retient plusieurs choses. L’UDPS poursuivra toujours sa lutte politique par des moyens pacifiques, excluant tout recours à la violence pour accéder au pouvoir. Le Dialogue politique, à venir, permettra au parti d’Etienne Tshisekedi d’obtenir la recomposition de la CENI de façon à la rendre impartiale. Il en sera de même avec la Cour Constitutionnelle. Sans oublier les médias publics qui méritent une séance d’exorcisme pour les mettre abri de l’emprise du parti au pouvoir. C’est, seulement, à ces conditions que l’UDPS ira aux élections présidentielle et législatives pour les gagner, a-t-on déclaré. Les cadres de l’UDPS ont aussi donné quelques grandes lignes sur la manière de gouverner la RDC et les priorités de leur futur Gouvernement. Comprenne qui peut, c’est encore la logique de Tshisekedi ou rien. Outre toutes les questions de politique générale, les deux cadres de l’UDPS se sont appesantis sur les sujets d’actualité politique du pays. Au sujet du Dialogue politique, particulièrement de la liste de délégués de l’Opposition au Comité préparatoire, il faudra encore attendre avant de voir Etienne Tshisekedi transmettre sa liste au Facilitateur.