*Magicien des mots et dealer du rire ! Voilà, une juste et brève présentation du Slameur-humoriste congolais Melo Costa Yekima alias Yekima de Bel Art. Après le succès de son spectacle dénommé ‘’The One Man Slam‘’ à la Halle de la Gombe, celui qui se fait nommer le ‘’Soldat du Slam‘’ au Congo-Kinshasa est annoncé, le 27 mai au Centre Culturel Boboto. Puis, le lendemain, au prestigieux Kempinski Fleuve Congo Hôtel. Jeudi 19 mai, il a été aux prises avec les fins limiers du Quotidien de Mont-Fleuri, le journal La Prospérité. Ainsi, au-delà des apparences, il s’est véritablement livré. Ce faisant, l’artiste qui lie poésie et comédie, dans un mélange exquis, a invité tous les Kinois au spectacle de Boboto dont le droit d’accès est fixé à 2000 FC. Par ailleurs, la main sur le cœur, il assure que poèmes et blagues à couper le souffle seront au rendez-vous ! Dans les lignes qui suivent, lire in extenso, ladite interview.La Prospérité : Bonjour Costa Yekima alias Yekima de Bel Art !
Costa Yekima: Bonjour à vous.
La Pros : Comment avez-vous eu votre nom de scène ?
C.Y : Yekima, c'est réellement mon prénom. Et, ‘’ De Bel Art ‘’ c'est le résumé de tout ce qui compose mon personnage d'artiste. Notamment, musique, lettres, oralité, prestance, écriture, ... mais aussi et surtout, ça traduit de façon laconique toute l'admiration que j'ai envers l'art que je fais. A tout dire, c’est une déclaration d'amour nominative permanente et singulière. Je ne me cache pas, j'aime le dire, moi, je jouis d'orgasme poétique quand mes rimes font faire l'amour aux mots.
La Pros : Vous êtes une figure incontestable du ‘’Slam ‘’ made in DRC, quelle est votre définition de cette discipline artistique ?
C.Y : Moi, je ne suis qu'un Artiste, mon art, c'est le Slam musique. Tel, un perfectionniste, ce n’est pas par hasard si je m'y implique. Au-delà de ma seule passion, j'en ai fait une profession. Je me suis frayé une carrière à laquelle j'espère tant recruter par le goût possédant de cet art. La chanson a eu raison de moi depuis que je suis enfant et j'ai un peu grandi dedans. Jamais, je n'aurais cru lui consacrer, autant, une place de choix. Soit, ma voix comme un talent, un présent à qui l'entend. L'art oratoire m'a allaité de son sein. Je suis une des ses ouailles car mon âme-là, a été gagnée. En définitive, le Slam par définition, c'est l'art d'Oraliser les textes écrits avec poésie, de façon vivante et attirante, sur une scène donnée face à un public trouvé ou créé.
La Pros : Après la présentation du spectacle ‘’The One Man Slam‘’ à la Halle vous êtes annoncés ce vendredi 27 mai au Centre Culturel Boboto. Que promettez-vous au public comme…, surprise?
C.Y : A la Halle, ils ont aimé, je l'espère de découvrir des pièces inédites comme Soldat Du Slam, Ici, Célibataire j'en ai marre ou le Sapeur. J’en profite pour remercier cette foule immense, ce public très enthousiaste qui a répondu présent en masse à cette invitation du 6 mai passé, pour leur accueil de cette première façade de ce spectacle dont ils ont fait aventure et qu'ils ont rendue possible. Je remercie toute l'équipe qui structure tout ça d'arrache-pied et qui est déjà à pied d'œuvre pour l'acte 2. J'invite, par ailleurs, ce 27 mai à 19 heures au Centre Culturel Boboto pour 2000 FC, un public beaucoup plus nombreux à venir revivre une version renchérie d'ailleurs par eux-mêmes de The One Man Slam. Je suis très fan de mon public car le plus grand poète oral a le public pour magie. La tournée continuera, le 28 au Pullman Grand Hôtel et ainsi de suite. Merci aux partenaires, la plate-forme contemporaine nous a rejoints pour nous pousser, merci. Mais, en tout merci à Dieu. Celui ou celle qui fera le déplacement de Boboto ce 27 rentrera plus que satisfait.
La Pros : pouvez-vous faire un petit morceau en slam pour les lecteurs ?
C.Y : Si tu sais lire entre mes lignes, tu y découvriras beaucoup de Slams, lol. On se retrouve le 27, beaucoup de bonheur vous est réservé Inch'Allah. J'ai hâte moi-même de rencontrer mon public, les amateurs, amoureux, dilettantes, maîtres, aspirants du Slam et des mots. Merci !
