
Le charmeur des serpents, dit-on, finit souvent par se faire mordre par l’un de ses propres reptiles. Tel est le cas du M23 Roger Lumbala qui, d’après nos informations des sources sûres, vient de se faire arrêter en Russie avec un titre de «réfugié congolais » délivré par la France, et que les services russes déclarent faux. Ils avancent comme raison de l’arrestation de Roger Lumbala le mandat lancé en son temps contre le M23 par «Joseph Kabila». De son côté, dès qu’il a été informé de l’arrestation de Roger Lumbala, «Kabila» a chargé son homme de main, le général Olenga de transmettre aux autorités russes sa demande d’extradition de Lumbala à Kinshasa. Aussitôt dit aussitôt fait, le général Olenga informa immédiatement l’ambassade de Russie à Kinshasa de la volonté du «raïs». La réponse du diplomate russe fut plutôt froide. Car il a rappelé à « Kabila » la détermination de toute la communauté internationale de le voir quitter le pouvoir à la fin de cette année. Dans ces circonstances, son pays (la Russie) ne voit pas l’opportunité d’accéder à sa demande d’extradition de Roger Lumbala.
Mais, malgré ce refus poli, et sur insistance de «Kabila», le général Olenga fut contraint de dépêcher en Russie son Secrétaire particulier, le major «Okito» (c’est son nom de code pour des missions secrètes). Celui-ci est arrivé à Moscou le 11 mai dernier avec mission de négocier auprès des services russes l’extradition du M23 Roger Lumbala à Kinshasa. Cependant, la vérité est que Roger Lumbala est impliqué dans un dossier ultra secret qui oppose des « puissants » de ce monde et que L’œil du Patriote ne peut dévoiler ici pour des raisons que ses lecteurs peuvent aisément imaginer.
Rencontre entre «Kabila» et la délégation américainele jeudi 12 mai à Kingakati : les Etats-Unis rejettent toutes négociations autour des quatre prisonniers américains arrêtés et gardés par «Kabila».
La délégation américaine conduite par le représentant personnel de Obama dans la Région des Grands Lacs africains a fini par rencontrer « Kabila » à Kingakati la nuit du jeudi 12 mai dernier. La rencontre, nous dit-on, a été très glaciale et la tension à couper au couteau ! Contrairement à ses habitudes, Hyppolite Kanambe est passé le premier à l’attaque, croyant ainsi déstabiliser ses visiteurs en les chargeant mais surtout, en essayant de négocier l’échange des «prisonniers» avec des faveurs politiques de la part des Etats-Unis : le relâchement de l’étau pour lui accorder une certaine rallonge de son mandat politique à la tête de la RDC.
Mais la position des délégués de Washington fut ferme et tranchante : «Vous avez arrêté nos quatre concitoyens chez vous. Faites en ce que vous voulez ! Nous attendons seulement l’issue de la justice pour tirer nos conclusions. Nous ne sommes pas venus négocier leur libération. Mais nous avons un message pour vous : nous tenons beaucoup à la souveraineté de la RDC à travers le respect absolu de sa constitution. Et ça aussi, nous ne le négocierons pas avec vous!» Devant ces positions diamétralement opposées, on devine que le climat n’était pas respirable, et les entretiens ne devaient pas beaucoup durer.
La guerre des services au tour de «Kabila» : L’A.N.R. et la D.G.M. à couteaux tirés au sujet du dossier des «mercenaires américains» recrutés par Katumbi
Mais l’ambiance était encore plus explosive lors de la rencontre qui a eu lieu le même jeudi 11 mai dans la journée, entre les experts de la délégation américaine et les responsables des services spéciaux congolais de l’ A.N.R. et la D.G.M. Les «experts» congolais étaient ridicules, nous dit-on, devant leurs collègues américains qui exigeaient d’eux des preuves tangibles et irréfragables du recrutement par Moïse Katumbi de 400 mercenaires américains pour déclencher une guerre civile au Katanga. Les patrons des deux services, Kalev Mutond pour l’A.N.R. et François Beya pour la D.G.M., se sont mis à se rejeter la responsabilité du montage grossier de l’opération comme des petits enfants pris en flagrant délit de maraudage! C’est cette situation-là qui a donné de l’assurance à la délégation américaine qui devait rencontrer «Joseph Kabila» le même soir à Kingakati.
Le DG de l’A.N.R., Kalev s’est lavé les mains comme Ponce Pilate, rejetant la responsabilité du dossier sur son collègue : «Ce sont les services de la Direction Générale des Migrations (D.G.M.) qui ont enregistré ces citoyens américains, et les ayant identifiés comme des mercenaires ils ont alerté mes services de l’A.N.R.!». Le patron de l’A.N.R. a particulièrement chargé la Direction des études de la D.G.M. parce que c’est elle qui gère les serveurs tant pour les frontières que pour les expatriés qui demandent les visas d’établissement. François Beya qui reconnait certes ses prérogatives se défend en précisant que ses services ont correctement fait leur travail en enregistrant ces citoyens américains qui avaient leurs visas en règle. Mais il affirme que ses services ne les ont jamais qualifiés de mercenaires et n’ont jamais demandé à qui que ce soit de les traquer. Il affirme ignorer totalement d’où est venu ce «montage» !
Il est désormais clair qu’on se trouve là devant un cas flagrant de montage fait par des amateurs patentés qui font les bouffons autour de «Kabila» pour lui bouffer de l’argent ! La nuit venue, chacun des deux responsables des services de l’ANR et de la DGM, voulant échapper aux sanctions qui frapperont bientôt les proches de «Kabila», se sont précipités pour dévoiler aux américains tous les détails du montage de ce dossier dont les ordres sont venus de la « Haute hiérarchie » !
L’ONU est-elle en passe de remettre sur le tapis le dossier du trafic d’uranium congolais par «Kabila» et Katumbi avec les Etats voyous dont la Corée du Nord ?
Les observateurs avertis de la politique congolaise se posent déjà cette question depuis ce qui semble être une fuite organisée du rapport des experts de l’ONU par la célèbre agence Reuters qui révèle qu’ «un rapport confidentiel » du Conseil de Sécurité des Nations Unies accuse le Rwanda de fournir de l’aide financière et logistique en plus de former les rebelles burundais qui cherchent à évincer l’actuel président burundais Pierre Nkurunziza, en ce début d’année 2016.»
Mais dans la foulée, cette agence de presse fait certaines révélations importante qui concernent le trafic d’armes entre la RDC et la Corée du Nord malgré l’embargo et les restrictions qui frappent ces deux pays. Voici l’extrait de ce que livre Reuters :
Les experts des Nations Unies ont également signalé que plusieurs officiers congolais leur ont dit que la Corée du Nord a approvisionné les troupes congolaises ainsi que la police en armes (pistolets) et à envoyé 30 instructeurs pour former les forces spéciales et la garde présidentielle. (ndlr : c’est nous qui soulignons)
Il y a un embargo d’armes des Nations Unies sur la Corée du Nord, qui lui interdit d’importer ou d’exporter des armes ainsi que de former. Un embargo d’armes et de formation sur la RDC nécessite la consultation des états membres du comité des sanctions du Conseil de Sécurité.
Les experts disent avoir remarqué que plusieurs officiers congolais, ainsi que plusieurs officiers de police, déployés à l’étranger en mission de l’ONU, semblaient posséder des pistolets nord-coréens.
Les officiers congolais affirment que les armes étaient livrées par la Corée du Nord à Matadi en début de l’année 2014.
« Le groupe d’expert a aussi remarqué que le même type d’arme était disponible en vente au marché noir à Kinshasa ».
Les experts auraient demandé Pyongyang et au Congo des éclaircissements, mais n’auraient pas encore reçu de réponses.
Toujours aussi bête, le perroquet national Lambert Mende, devenu célèbre pour ses inepties, monte au créneau et pour une fois devant la flagrance, reconnait les faits. Mais par une pirouette digne des plus grands traitres du monde, il rend Laurent Désiré Kabila responsable de ce trafic d’armes, en insinuant que la commande de ces armes nord coréennes avait été passée sous son mandat. Pitoyable !
Les mêmes experts de l’ONU vont plus loin : ils affirment que deux dissidents de l'ADF/NALU ont reconnu que c'est le Général MUNDOS, ancien commandant de l'opération "SUKOLA", premier suspect, mais jamais inculpé, de l'assassinat du feu Colonel MAMADOU, qui a recruté un groupe d'islamistes,auquel il a remis argent, armes et uniformes des FARDC pour qu'en échange ceux-ci procèdent à des tueries à BENI et les environs. Accusation que vient confirmer les révélations faites en son temps par l’APARECO concernant l’implication de « Kabila » dans le plan de l’expansion du terrorisme par le Rwanda et l’Ouganda à l’Est de la RDC.
Mais ce que Reuters, TV5 et RFI qui commencent à répandre cette nouvelle comme une trainée de poudre ne disent pas encore ouvertement, c’est que les services occidentaux et de l’ONU sont tous au courant de ce plan terroriste. Ils savent aussi que la livraison de ces armes nord-coréennes ainsi que la formation de la garde prétorienne de «Kabila» par des experts nord-coréens ont été faites en échange de livraisons d’importante quantité d’uranium du Katanga par le duo «Kabila»-Katumbi!
En dévoilant ce dossier de trafic d’armes entre la Corée du Nord et la RDC au moment où Pyongyang menace de faire un autre essai plus puissant de la bombe atomique dont l’uranium vient frauduleusement de la RDC, nous pouvons nous douter que Washington, les Anglo-saxons et une bonne partie de la communauté internationale sont sur le point de déterrer le fameux dossier du trafic dangereux de l’uranium. Ce dossier que l’APRECO a mis sur la toile depuis 2004. Comme quoi, la vérité, même si elle est étouffée, finit toujours par remonter à la surface. On ne cache pas l’huile sous l’eau.
A suivre donc !
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La confusion s’installe au sein du Tutsi-power: Paul Kagame et James Kabarebe divisés sur le sort de «Joseph Kabila»!
Le sort politique de «Joseph Kabila» inquiète et commence à diviser le Tutsi-power. La détermination des Etats-Unis d’Amérique à mettre fin au mandat politique de l’imposteur rwandais qu’ils ont placé à la tête de la RDC depuis janvier 2001 commencent à fissurer l’unité du lobby politique tutsi tant à Kigali qu’à Kinshasa. En effet, les Etats-Unis ont appliqué la stratégie chère à Jules César : divide ut imperes (divisez pour régner). A Kigali, ils font une forte pression sur Paul Kagame et d’autres Tutsis rwandais en RDC comme Kengo, Nyarugabo et Ruberwa, en leur faisant comprendre qu’ils ont intérêt à œuvrer ensemble pour faire partir leur frère et cheval de Troie Hyppolite Kanambe avant la fin de cette année 2016. Autrement, ils risquent tous de couler avec lui et de perdre le contrôle de la RDC avec toutes les conséquences néfastes pour eux. Ces conseils des Américains ont fini par dresser Paul Kagame contre l’attitude jusqu’au-boutiste de «Kabila».
Mais cette thèse américaine ne convaint pas un homme : le général James Kabarebe, l’oncle d’Hyppolite Kanambe. Il est en effet opposé au changement de position de son chef vis-à-vis de son proconsul à Kinshasa. Et il n’entend pas lâcher son neveu. Nourrissant lui-même des ambitions de prendre le pouvoir à Kagali, James Kabarebe sait qu’il ne pourrait y parvenir sans l’appui financier et militaire de son neveu au pouvoir à Kinshasa. C’est ainsi que depuis quelques jours, l’expert rwandais du dossier Congo a quitté Kigali et a élu domicile en RDC où il est omniprésent sur tous les dossiers brulants. Il fait la navette entre Kinshasa et Lubumbashi pour colmater les brèches entre «Kabila» et Katumbi et jouer au conciliateur auprès de Paul Kagame.
Cependant, de l’autre côté, le même James Kabarebe pousse son neveu dans la logique du chaos et du sang. Il l’a lancé dans une course à l’armement pour faire face à toute éventualité. Profitant de la situation des massacres qu’ils ont organisés à Beni, et de la colère que cela a suscitée chez les Congolais (surtout de la diaspora), « Kabila » voudrait décréter un Etat d’urgence dont le projet d’ordonnance est sur sa table actuellement, prétendant ainsi répondre à la colère des Congolais. De l’autre côté, à Kinshasa, son frère Zoé a activé le phénomène « kuluna » avec des enlèvements et des assassinats pour justifier cette décision. Pour mater toute réaction hostile de la population, une brigade spéciale est en état d’alerte pour réprimer sauvagement les kinois. Les 3500 militaires de cette brigade ont été surnommées «Les Abeilles». Ils ont reçu leur formation en Egypte et en Chine, et ils sont placés sous le commandement exclusif des généraux Yav et Olenga.
Dans cette course aux armements, sous les ordres de «Kabila», le général d'armée Olenga François a réussi, grâce à la complicité des services secrets sud-africains et ukrainiens, l'achat d'une quantité d'armes sophistiquées de fabrication ukrainienne. En effet des gros porteurs de marque «Iliouchine» ont acheminé 650 jeeps et 8 hélicoptères de combat directement à Kinshasa. Ce matériel est reparti, selon les directives sécuritaires du commandant rwandais Caleb, entre Lubumbashi et Kinshasa. En outre une centaine des chars d'assaut est réceptionné après avoir transité par l'Afrique du sud. Une quarantaine de ces chars a été acheminée au Katanga et le reste dans la capitale. Enfin des poudrières secrètes souterraines sont construites non seulement à kibomango mais aussi à mura, pweto, likasi et dans les faubourgs de Lubumbashi. La RDC, comme nous l’avons dit précédemment, est devenue une véritable poudrière à ciel ouvert. Mais ne l’oublions pas, le charmeur de serpent est souvent mordu par ses propres reptiles !
XXX
Comme le bulletin de cette semaine écoulée nous le montre, « Joseph Kabila » n’est pas prêt à abandonner le gâteau-Congo de son bon gré. Il se prépare plutôt à se faire exploser avec le peuple congolais plutôt qu’à lui abandonner son pays. Voilà pourquoi le peuple congolais et sa jeunesse n’ont plus de choix. Il ne leur reste plus qu’une voie : celle du soulèvement populaire pour chasser de force les assaillants et récupérer le sol de ses ancêtres.
Paris , le 16 Mai 2016
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE